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Brésil : Lula regrette que les procureurs soient les « otages de la presse »
Telesur, 22 octobre 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
L'ex président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, accusé d'être soi-disant lié à l'affaire de corruption dans l'entreprise pétrolière d'Etat Petrobras, a affirmé que les procureurs en devraient pas être les « otages de la presse ».
« Vous avez la stabilité de l'emploi et ce n'est pas pour être les otages de la presse parce qu'il est peu intelligent de dire que pour condamner une autre personne, on a besoin de la presse, » a fustigé Lula dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Il a également réclamé que les procureurs trouvent des preuves ou des comptes qui l'incriminent.
« S'ils trouvent quelque chose, alors, oui, qu'ils le dénoncent », s'ils n'en trouvent pas, « qu'ils réfléchissent et changent de comportement, » a déclaré Lula qui l'objet de 3 procès, accusé d'obstruction à la justice et d'avoir reçu des pots-de-vin de constructeurs pour faciliter des contrats et des affaires.
« Je ne peux pas admettre la moindre irresponsabilité, » a affirmé avec insistance Lula en évoquant les fausses accusations lancées contre lui et contre sa famille.
« Le Brésil ne supporte pas les mensonges longtemps », a averti l'ex président et il a assuré que cette sorte de comportement porte préjudice à la crédibilité du pays « que j'ai eu l'honneur et le plaisir de présider quand il pouvait devenir la cinquième économie du monde et qu'il était admiré et respecté » sous toutes les latitudes.
Les déclarations de Lula ont été faites 2 jours après l'arrestation de l'ex président de la Chambre des Députés Eduardo Cunha, cerveau du processus qui a conduit à la destitution de la présidente élue du Brésil, Dilma Rousseff.
Lula, premier dans les intentions de vote au premier tour des élections de 2018, comme candidat potentiel du Parti des Travailleurs (PT), rejette toutes les accusations contre lui et dénonce une tentative de l'oligarchie brésilienne pour éviter son retour au Planalto.
Source en espagnol :
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