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Nicaragua : Les Etats-Unis critiquent les élections au Nicaragua !
Telesur, 7 novembre 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
A la veille des élections aux Etats-Unis qui ne permettent pas d'élire le président au vote direct, le gouvernement nord-américain a émis un communiqué contre les élections démocratiques au Nicaragua.
Le Département d'Etat des Etats-Unis a émis un communiqué qui critique le processus électoral du Nicaragua pour soi-disant « erreurs » après la victoire du président Daniel Ortega, réélu avec 72,5% des voix au suffrage direct.
Dans le texte, les Etats-Unis disent que l'absence d'observateurs internationaux enlève toute légitimité aux élections qui ont eu lieu au Nicaragua ce dimanche 6 novembre.
Le président Daniel Ortega a décidé de ne pas convoquer d'observateurs internationaux comme le Centre Carter, l'Union Européenne (UE) et l'Organisation des Etats Américains (OEA) à cause de leur passé d’interventionnisme contre cette nation. « Des observateurs effrontés. Ici, l'observation, c'est fini, qu'ils aillent observer d'autres pays, » a-t-il dit en juin dernier.
Bien qu'il n'y ait pas eu d'observateurs internationaux, le Conseil électoral Suprême a habilité 226 000 fonctionnaires électoraux pour garantir la transparence et l'efficacité du processus électoral. De même, ont participé aux élections le parti au pouvoir Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN), le Parti Libéral Constitutionnaliste (PLC), le Parti Libéral Indépendant (PLI), l'alliance pour la République, le Parti Conservateur et l'Alliance Libérale Nicaraguayenne.
Il y a 10 ans, le Nicaragua était le pays le plus pauvre et le plus en retard d'Amérique Centrale, après le Honduras et le Guatemala. En 2006, les Nicaraguayens ont élu pour la seconde fois Daniel Ortega, du Front Sandiniste de Libération Nationale, président.
La gestion d'Ortega a fait reculer la pauvreté de 48% à 29,6% en 2015 tandis qu'au Guatemala et au Honduras, le taux de pauvreté était de 60% cette année-là, indique un article de l'activiste Itzamná Ollantay.
De plus, le sociologue Orlando Núñez a rappelé que la population du Nicaragua a plusieurs idéologies mais aussi un sentiment nationaliste élevé face à l'ingérence étrangère. Il a souligné qu'avec l'arrivée du sandinisme « il y eu une transformation de la structure de la propriété » au cours de laquelle les concentrations de terres au mains de grands propriétaires sont passées aux mains des petits et moyens producteurs.
Source en espagnol :
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