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Colombie : La guérilla prépare sa réinsertion dans la vie civile
avec l'arrivée de quelques 6 900 guérilleros des FARC-EP dans les zones transitoires commence aujourd'hui la préparation de ce mouvement colombien pour sa réinsertion dans la vie civile après un demi-siècle de conflit.
« La paix est un engagement et celui-ci ne nous manque pas, » a écrit sur Twitter le dirigeant des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-EP),Timoleón Jiménez.
Une énorme opération terminée la veille a permis le transfert des insurgés des endroits touffus de la forêt vers les endroits choisis dans 14 départements où ils déposeront les armes en leur possession et se prépareront pour leur réinsertion das la société.
Les FARC-EP ont décidé de se déplacer vers les zones et les points de pré-regroupement – plus petits que les premières – cependant, Jiménez, des personnalités politiques et des défenseurs des droits de l'homme ont dénoncé le retard pris par le Gouvernement dans l'adaptation de ces sites.
Au moins à 2 endroits (Icononzo, Tolima et Riosucio, Chocó), les membres des FARC attendent toujours le matériel promis par le Gouvernement pour la construction des campements provisoires dans lesquels ils resteront plusieurs mois jusqu'à la fin du désarmement qui devra s'achever en juin, précise le journal El Tiempo.
La plupart des logements des FARC ne sont pas prêts et n'ont pas été délimités avec précision, ce qui pourrait provoquer des incidents, a prévenu le chef de la mission des Nations Unies en Colombie, Jean Arnault.
Malgré les retards, l'étape suivante est que les chefs des FARC-EP remettent les listes complètes des guérilléros réunis dans les 26 lieux provisoires, une information qui servira de point de départ pour la confection de cartes d'identité pour les anciens combattants.
Il va aussi falloir construire les containers dans lesquels seront gardées les armes des FARC-EP jusqu'au moment où elles seront fondues et où on érigera 3 monuments avec elles.
Dans la perspective d’un avenir proche, un des engagements de cette organisation qui aspire à devenir un parti politique concerne les projets économiques collectifs pour maintenir l'unité et ne pas briser le sens de l'appartenance, écrit El Tiempo.
Le 24 novembre dernier, le président Juan Manuel Santos et Jiménez ont signé l'accord définitif par lequel ils se sont engagés à en finir avec les affrontements et les hostilités entre les 2 parties.
Selon El Tiempo, des scandales comme les soi-disant pots-de-vin versés par Odebrecht à des fonctionnaires colombiens et le débat en vue des élections présidentielles de 2018 ont éclipsé certaines bonnes nouvelles concernant la paix.
(Avec des informations de Prensa Latina)
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
source en espagnol :
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