Venezuela : Fidel avait dit : Ils ont l'OEA pour empêcher les révolutions en Amérique !
L'Organisation des Etats Américains a dévoilé à nouveau son rôle d'ingérence dans les problèmes intérieurs des pays et la courageuse réponse du Gouvernement du Venezuela ne s'est pas faite attendre puisque ce pays a fini par engager le processus de sortie de cette organisation qui répond aux intérêts d'ingérence du Gouvernement des Etats-Unis.
Le Commandant en Chef Fidel Castro Ruz a beaucoup parlé de l'OEA pendant sa vie. Cubadebate vous propose quelques citations à ce sujet.
Dans le discours de clôture du Premier Congrès Latino-américain de la Jeunesse, le 6 août 1960, Fidel déclare :
« Et que veulent les Yankees ? Ils veulent dire que nous, nous désobéissons à l'OEA ? S'ils veulent le dire, magnifique, qu'ils disent ce que nous disons : qu'ils ont l'OEA pour empêcher les révolutions en Amérique. »
Ensuite, le 26 juillet 1964, pour le XI° anniversaire de l'Attaque de la Caserne Moncada: « L'Organisation des Etats Américains manque complètement de morale et n'a aucun droit de juger et de sanctionner Cuba. »
Le 18 mai 1965, dans son discours à la Remise des diplômes de l'Ecole d'Officiers de Matanzas : « (…) leur propre ministère des colonies, qui est l'OEA, cette organisation docile et soumise, qui ne fait rien de plus que de recevoir des ordres de Washington, ils l'ont maltraitée, ils l'ont tellement traitée par-dessus la jambe qu'ils l'ont mise, messieurs, dans une situation insupportable, dans une situation ridicule parce qu'en plus d'être une organisation qui ne fait rien de plus qu'obéir aux ordres de Washington, ils ne la consultent même pas quand leurs marins vont débarquer. »
Dans une interview, le 4 décembre 1971 :
« Notre position est que cet organisme a été un instrument de la pénétration et de la domination impérialiste en Amérique Latine. Notre position est que cet organisme devra disparaître. Notre position est qu'un jour, nous devrons être unis, nous, les peuples latino-américains, pour arriver à être une communauté humaine digne de respect dans le monde, en unissant nos forces pour que nous ne soyons plus ce que nous sommes aujourd'hui où nous sommes victimes d'agressions. Est-ce que c'est ou non un égout ? Est-ce que c'est ou non un cloaque ? Est-ce que c'est ou non le Ministère des Colonies Yankee ? Historiquement, cette institution symbolise l'oppression impérialiste sur nos peuples et quand nos peuples seront libres, cette institution disparaîtra. Et l'OEA ne nous manquera pas quand il existera une communauté des peuples latino-américains. »
Dans sa réflexion « De nouveau la putride OEA » du 8 mai 2009 :
« Existe-t-il donc une CIDH dans cette putride institution ? Oui, elle existe. Et quelle est sa mission ? Juger de la situation des droits de l’homme dans les pays membres de l’OEA. Les États-Unis sont-ils membres de cette organisation ? Oui, ils en sont même l’un des membres les plus honorables. La CIDH a-t-elle condamné une seule fois le gouvernement étasunien ? Non, jamais. Même pas les crimes génocidaires perpétrés par Bush qui ont coûté la vie à des millions de personnes ? Non, jamais, comment pourrait-elle commettre une telle injustice ! Même pas les tortures sur la base de Guantánamo ? Que je sache, pas un mot. »
Dans sa réflexion « L'OEA a-t-elle le droit d'exister ? » du 14 avril 2009 :
« L'histoire de l'OEA rassemble toutes les ordures de 60 ans de trahison des peuples d'Amérique Latine. » « Elle n'a pas rendu un seul service à nos peuples, c'est l'incarnation de la trahison. »
Pour remettre en question le rôle de Cuba sur ce terrain, il faudrait commencer par reconnaître, sans ambages, qu'elle a été la nation qui a le plus fait pour l'éducation, les sciences et la culture parmi tous les peuples de la planète et que son exemple est suivi aujourd'hui par d'autres Gouvernements révolutionnaires et progressistes. Si vous avez des doutes, vous pouvez poser la question aux Nations Unies. »
Dans sa réflexion « Et Ponce Pilate s'est lavé les mains » du 23 avril 2009:
« Les faits historiques révèlent la politique hégémonique des États-Unis dans notre région et le rôle répugnant qu’a joué l’OEA en tant qu’odieux instrument de ce puissant pays. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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Carlos Puebla La O.E.A. es cosa de risa (en directo)
Del documental de la television cubana "Carlos del pueblo" fechado en 1989, he extraido esta cancion de Carlos Puebla acompañado de Los Tradicionales y con una calidad de imagen bastante aceptable...
traduction: L'OEA nous fait marrer! par Carlos Puebla