Venezuela : L'Ambassade du Venezuela en Espagne assiégée par un groupe de fascistes
L'association des Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Perpétuel effectuait une visite à Madrid.
« Nous sommes pris en otages » et une foule violente de manifestants de la droite vénézuélienne et espagnole nous empêche de sortir de l'ambassade, a dénoncé le diplomate vénézuélien Mario Isea.
Des groupes de l'extrême-droite espagnole et vénézuélienne ont entouré le siège de l'Ambassade du Venezuela à Madrid.
« Dès les premières heures, un groupe violent s'est installé devant l'ambassade et nous avons averti le Gouvernement espagnol pour qu'il prenne ses responsabilités et assure la sécurité de l'ambassade et des diplomates, » a affirmé Isea qui a demandé au Ministre de l'Intérieur et au président de l'Espagne, Mariano Rajoy, de « déloger les violents de l'ambassade. »
Après plusieurs heures de siège, le diplomate a informé que les violents avaient été délogés et que les 100 personnes qui assistaient à la rencontre avec les membres de l'association des Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Perpétuel retenues dans l'ambassade avaient pu sortir dignement.
Au cours de cette rencontre, les membres de l'association des Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Perpétuel ont présenté un rapport.
« Cela ressemble à un épisode de violence franquiste ou pinochetiste. Il n'est pas possible qu'on ne permette pas de s'exprimer à ceux qui ne pensent pas comme les opposants violents » au Venezuela, a dit le diplomate à Telesur.
La citoyenne espagnole Carmen Domínguez a déclaré : « Nous, nous allons manifester sur le trottoir en face de l'ambassade de Madrid et on nous donne des coups de pieds mais la police ne fait rien contre ces fascistes vénézuéliens. C'est une prise d'otages.
L'Ambassadeur du Venezuela à Madrid , Mario Isea, a assuré qu'ils n'accepteraient « aucune sorte de corridor de la honte », rejetant ainsi la proposition d'un fonctionnaire de la police espagnole qui proposait de faire sortir les 100 personnes par un bord du trottoir.
A la rencontre à l'ambassade du Venezuela assistaient la maire de Madrid ainsi que des associations des droits de l'homme, des communicants sociaux, des étudiants et des familles des victimes des guarimbas de 2014.
« Il y eu un bombardement de menaces contre l'intégrité de notre siège diplomatique sur les réseaux sociaux et les médias, » a dénoncé Isea et il a ajouté : « L'association des Victimes des Guarimbas a organisé cette réunion pour présenter son rapport dans lequel elle dénonce l'invisibilité des victimes et la façon dont on joue politiquement avec elles. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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