Venezuela : La Commission Présidentielle pour la Constituante rencontre la Conférence Episcopale
18 jours après l'appel du Parpe François, la Conférence Episcopale de l'Eglise Catholqiue Vénézuélienne (CEV) a enfin accepté de rencontrer vendredi des membres de la Commission Présidentielle pour l'Assemblée Nationale Constituante. « Cette réunion est importante pour construire des ponts de dialogue vers la paix tant souhaitée par tous les Vénézuéliens et toutes les Vénézuéliennes, » a déclaré Elías Jaua, président de la Commission, à lapresse à la fin de cette réunion.
La réunion a eu lieu vendredi au siège de la Conférence Episcopale situé à Montalbán, paroisse La Vega de Caracas. Elías Jaua est arrivé avant 10 heures du matin au siège de la CEV accompagné des membres de la Commission Présidentielle Adán Chávez, Aristóbulo Istúriz et Isaías Rodríguez.
« Nous remercions, au nom du Président de la République, pour avoir été reçus par la hiérarchie de l'Eglise Catholqiue que nous reconnaissons en tant que chrétiens et catholiques que nous sommes, comme les pasteurs de tous les Vénézuéliens, » a dit Jaua.
Déclarations d'Elias Jaua
Il a indiqué avoir explqiué aux évêques les motivations et les buts de la convocation de l'Assemblée Nationale Constituante par le président Nicolaś Maduro. « Ils ont exprimé leur opinion, leurs doutes. Nous avons assayé de les éclaircir. Tout d'abord, qu'il ne s'agit pas d'une Constituante communale, c'est une Assemblée Nationale Constituante d'initiative citoyenne qui va être élue par un scrutin direct, secret et universel dans tous les circuits aussi biend ans les secteurs que dans les territoires. »
« Nous avosn parlé du but fondamental de cette initiative, qui est d'obtenir un espace pour l'espace politique, pour la rencontre entre Vénézuéliens et Vénézuéliennes, pour asseoir dans l'ordre juridique et ocntitutionnel des bases solides qui rendent possible la convicialité basée sur la reconnaissance mutuelle entre les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes, indépendamment de notre caractère multi-ethnique, pluriculturel, social, politique et idéologique. »
Il a indiqué que le problème de la situation actuelle du pays a été abordé, en particulier le sujet de la violence et de son regrettable bilan de personnes assassinées dans diverses circonstances. « Nous leur avons présenté un rapport dans lequel nous avons éclairci, un par un, les affaires dans lesquelles des Vénézuéliens et des Vénézuéliennes, des vies précieuses de nos frères et de nos compatriotes ont été aveuglées par une violence absolument irrationnelle, » a-t-il expliqué.
Une prière pour la paix
Jaua a indiqué que, dans une action très chrétienne et spirituelle, « nous avons achevé notre réunion d'aujourd'hui avec une prière pour la paix de notre Patrie, pour qu'exsite toute la volonté de otus les secteurs pour que, comme l'a demandé le pape François, se construisent des ponts de dialogue entre les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes. »
Conférence Episcopale : Le peuple n'a pas besoin d'Assemblée Nationale Constituante
Monseigneur Diego Padrón, président de la CEV, a indiqué qu'ils ne sont pas entrés dans des discussions juridiques sur l'Assemblée Nationale Constituante mais que « nous avosnune attitude d'écoute qui était ce que la Commission demandait essentiellement, qu'ils soient écoutés. Cela s'est accompli entièrement. Nous, nous avons donné notre position dès le début. Nous avons dit que la Constituante, à notre avis, est inutile. »
Padrón a signalé que la Constituante de 1999 a été considérée « comme l'une des meilleures du monde, c'est pourquoi aujourd'hui, dans n'importe quelle Constitution de n'importe quel pays, il y a déjà notre Constitution Nationale. » Il a indiqué qu'il n'y pas besoin de réformes mais d'un respect total. « Si on la respecte totalement, il peut y avoir des réformes ou des amendements mais il n'y a pas besoin d'une Constituante pour réformer la Constitution. »
A son avis, la Constituante « n'est pas ce dont le peuple a besoin. Ce dont le peuple a besoin et qu'il réclame, c'est de la nourriture, des médicaments, la sécurité, la paix et des élections justes. De sorte que nous, nous n'avons pas voulu discuter les modalités ou les éléments juridiques mais y aller pour le caractère éthique et osical que représente tout le travail de la Constituante. »
Il a déclaré que le dialogue légitime, en tant que but de la Constituante devrait inclure une consultation du peuple pour lui dmeander s'il veut ou non une Constituante. Il a réaffirmé que le dialogue, pour être efficace, doit être basé sur des présupposés parmi lesquels les élections. « Cela a été notre proposition. »
Il sont aussi sianglé qu'ils ont demandé au Gouvernement que Caritas de Venezuela, une organisation de promotion et d'assistance sociale de l'Eglise Catholqiue, « puisse anmer de la nourriture et des aliments aux plus nécessiteus » et « qu'on nous autorise, nous, à voir les prisonniers à qui on restreint les visites parce qu'eux-mêmes et leurs familles ont besoin d'un traitement plus humain. »
Padrón a signalé que la rencontre d'aujourd'hui « brise certaines barrières qui s'opposent au dialogue et à la rencotre » et peut permettre qu'elle se prolonge de façon beaucoup plus concrète pour le service du peuple. « Il y a des domaines dans lesquels le Gouvernement et l'Eglise peuvent travaillet ensemble. »
Jaua: “Nous ne nous opposons pas aux élection régionales, s'il y en a, nous irons. »
Interrogé par la presse sur les raisons pour lesquelles on a choisi d'organiser une une Constituante et non des élections de maires et de gouverneurs, Jaua a répondu : « L'Assemblée Nationale Constituante est élue au suffrage universel, secret et direct. S'il y a des élections régionales, nous, nous irons. Et il y aura des élections présidentielles en 2018, de sorte que jusque là, ce qu'il y a, c'est des élections. »
Il a rappelé qu'il est parfaitement conforme à la Constitution que, sur l'initiative du Président de la République, on puisse covoqier une Assemblée Nationale Constituante. « Nous, nous ne nous opposons pas à ce qu'il y ait des élections régionales, s'il y en a, nous irons, » a-t-il réaffirmé.
Il a signalé que l'Eglise n'est pas un parti politique et qu'elle ne peut pas participer à un processus constituant « simplement, ils ont écouté les motivations qu'a eu le Président pour la convoquer » et il leur reviendra d'exprimer leur opinion à ce sujet.
Le plus pertinent est d'organiser un referendum pour approuver la Constituante
Jaua a informé qu'il revient à l'Assemblée Nationale Constituante de décider si les modifications de la Constitution seront votées par le peuple grâce à un referendum « cependant, le Président de la République, Nicolás Maduro et nous, en cela nous l'accompagnons – croyons que le plus pertinent dans l'esprit de la démocratie participative et agissante est qu'il soit consulté. »
Il a aussi indiqué que les élections par secteurs sont absolument valides dans le contexte de notre Constitution qui reconnaît des sujets agissants, sociaux, qui exercent directement la démocratie et dans ces secteurs, avec les registres des institutions, universels et validables par n'importe quelle institution, ils seront élus par un scrutin direct, secret et universel. Plusieurs articles reconnaissent des secteurs comme les pêcheurs, les indigènes et beaucoup d'autres.
Jaua a aussi demandé à la CEV qu'eux, en tant que pasteurs de tous les Vénézuéliens, puissent ocntribuer à ce que l'opposition s'asseoie pour reprendre la feuille de route que nous avons isde au point avec le représentant du Pape François et avec les ex présidents. « Il y aune feuille de route qui nous conduit à une résolution pacifique du conflit des institutions acceptée par la majorité de l'opposition vénézuélienne. Il y aun document dans lequel nous nous engaeons à renoncer à la haine, à la violence, à l'intolérance. Si nous reprenons ces documents, nous pouvons rapidement retrouver la paix dans le pays. »
Invités depuis le 3 mai
Le 3 mai dernier, la CEV a reçu une invitation pour aller le 8 mai au Palais de Miraflores, siège duGouvernement, pour connaître les buts duprocessus organisé par le président de la République, Nicolás Maduro.
Les représentants de l'organisation épiscopale ne sont pas venus à cette invitation, c'est pourquoi le gouvernement vénézuélien a réitéré son appel et a même envisagé de demander la médiation du nonce apostolique, Aldo Giordani, pour ocncrétiser cette rencontre.
Mardi, le président de la République, Nicolás Maduro, a fait une nouvelle invitation à des représentants de la CEV à se joindre aux débats avec la Commission Présidentielle pour l'Assemblée Nationale Constituante, une instance qui s'est réunie, jusqu'à présent, avec 22 secteurs de la société.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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