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Venezuela : La politique de l'opposition : dire NON à tout

27 Mai 2017, 17:34pm

Publié par Bolivar Infos

 

La Révolution Bolivarienne du Venezuela est aujourd'hui le siège d'un processus de guerre économique et médiatique accompagné de violence mis en place par l'opposition de droite du pays. Un processus qui reçu pour réponse la prise de décisions nécessaires par le Gouvernement de Nicolás Maduro. L'émission Mesa Redonda dirige son regard vers le Venezuela, ce mercredi 24 mai.

 

Au milieu de ces événements, Lenín Moreno prend la présidence de l'Equateur. C'est la première fois que dans ce pays, un président remet sa charge à un autre du même parti politique. Sur la signification de cette investiture, l'invité de la Mesa, son Excellence Alí Rodríguez Araque, ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela à Cuba, a déclaré que l'Equateur a dû surmonter aussi des difficultés et même une tentative de coup d'Etat. Il revient au président Moreno de poursuivre les réussites déjà obtenues jusqu'à présent.

 

« Mais il faut voir cela dans le contexte de notre Amérique où se débattent de fortes contradictions parmi lesquelles les processus démocratiques d'approfondissement et d'élargissement et la résistance à ces avancées. Cela s'exprime dans des élections comme celles qui ont eu lieu en Equateur ou dans des choses complexes comme au Brésil. A cause de cela, ces 2 pays ont retardé la réalisation de nos rêves.

 

Sauf dans le cas de l'Argentine, les processus démocratiques de gauche continuent à gagner les élections, l'Uruguay, le Nicaragua, l'Equateur l'ont démontré. A ce sujet,il a déclaré que Notre Amérique n'est plus l'Amérique de ces dictatures favorisées par Washington. Maintenant, il existe des mouvements produits par une réaction face aux inconséquences de ces Gouvernements, par l'affirmation de la souveraineté, d'une démocratie de plus en plus vivante et participative et non une démocratie bureaucratique, représentative qui laisse de côté les revendications du peuple.

 

La violence est l'élément qui augmente dans la tentative de coup d'Etat de l'opposition au Venezuela. Il y a eu plus de 50 journées d'affrontement de plus en plus violentes. Rodríguez Araque a déclaré que c'est une guerre qui devient de plus en plus conventionnelle. Dans une guerre, la première chose qui meurt, c'est la vérité. Il suffit de lire la presse internationale pour voir comment ils déforment la réalité. Ils transforment un gamin en une torche humaine et se taisent sur ce crime et sur d'autres. Il tuent la vérité et présentent le mensonge comme la vérité.

 

« La politique des Etats-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela est de chercher la déstabilisation intérieure, leur méthode est d'isoler et de déstabiliser. La réponse du Gouvernement est de ne pas abandonner le drapeau de la démocratie et de la paix. En l'absence de quelqu'un avec qui discuter dans l'opposition, on a convoqué une Assemblée Nationale Constituante en partant des prescriptions de la Constitution Bolivarienne du Venezuela elle-même. »

 

Violence contre démocratie. On parle déjà de presque 50 morts mais on n'a rien pu contre la Révolution. L'offensive est pire qu'en 2002, ce qui démontre qu'actuellement, la Révolution est plus forte. Alí Rodríguez a rappelé qu'il manque à la Révolution le coup de fouet de la contre-révolution. Ce sont ces conflits qui développent et approfondissent la conscience du peuple et le mettent face à la possibilité réelle de perdre les conquêtes que le peuple a obtenues. La grande masse ne s'est pas encore retournée mais si cela continue, les collines se renverseront, les travailleurs, les intellectuels, comme c'est arrivé avec la guerre d'indépendance, avec la guerre de la fédération et à d'autres moments essentiels.

 

Atilio Borón alerte dans un récent article sur le fait que ce qui se passe au Venezuela est une guerre civile. Et par conséquent, la réponse de la Révolution devra augmenter dans la même mesure que cette violence. Une violence qui est aussi accompagnée par la violence des médias.

 

L'utilisation systématique du mensonge est devenu une arme habituelle de l'opposition. Sur la crise d'une classe politique déprimée au Brésil, il y a un silence total. Le problème, c'est le Venezuela, souligne Alí Rodríguez. Pour les Think Tank des Etats-Unis, le revenu économique a baissé de façon abrupte. A cause de cela, il y a souvent des problèmes d'approvisionnement, en plus de toute la guerre économique d'accaparement et d'extraction. Les aliments subventionnés entrent d'un côté et de l'autre, ils sortent par la Colombie et d'autres régions. Ils veulent ruiner les avancées du Venezuela. Mais comme cela a échoué, alors, on provoque la colère et les manifestations. Cet échec les isole de plus en plus. Les forces armées sont restées sereines sous la commandement du Président.

 

Les sondages montrent qu'aucun dirigeant de l'opposition vénézuélienne n'est reconnu. On parle d'une Table de l'Unité Démocratique. Mais aucun n'a le soutien du peuple comme pour tenter d'accomplir un changement face à al Révolution Bolivarienne. Alí Rodríguez ajoute qu'ils n'ont pas de proposition politique à présenter. Leurs propositions sont la violence, le rien. Ils n'ont pas de dirigeant. Quand, à l'aube du 4 février, un homme s'est présenté pour prendre la responsabilité des événements dans le pays, Hugo Chávez, cela a provoqué le respect du peuple du peuple vénézuélien qui est un peuple noble.

 

« L'opposition s'est montrée impuissante mais d'une impuissance criminelle qui va au-delà du sadisme. Cela échappe à toute considération politique, sociologique. Du côté des forces révolutionnaires, si à un moment, la stature d'homme d'Etat de Nicolás Maduro a été démontrée, ça a été en ce moment, à cause de l'aplomb avec lequel il a géré cette situation. »

 

Les Etats-Unis veulent une intervention multilatérale au Venezuela. Pour cela, ils utilisent l'Organisation des Etats Américains et son secrétaire général. Rodríguez Araque a rappelé que les Etats-Unis tracent une ligne, les autres suivent. Ils sont conscients que les conflits au Venezuela ne concernent pas que le Venezuela, ils sont comme l'étincelle qui peut mettre le feu à toute la prairie parce que la prairie de Notre Amérique est sèche et n'importe quelle étincelle peut y mettre le feu. Un problème important au Venezuela ne va pas s'arrêter à l'intérieur de ses frontières.

 

« Leurs projets malintentionnés contre le Venezuela ont échoué. On les démantèle, on les défait dans leurs propres mains et ils sont ridicules. »

 

L'appel de la Révolution à une Assemblée Constituante est une étape de forte réponse à la violence, aux tentatives pour renverser la Révolution. Le Conseil National Electoral a accepté la proposition de Maduro et en juillet, auront lieu les élections à la Constituante. « C'est une façon de donner une issue pacifique à cette violence que nous subissons parce que le Gouvernement n'a aucun moyen de discuter avec l'opposition. La Révolution doit trouver une issue. Mais un homme qui pense démocratiquement et de façon révolutionnaire ne peut pas envisager une autre issue que de convoquer le peuple pour que le peuple décide. Ce sera fait de façon qu'il y ait la plus forte participation de tous les secteurs de al société vénézuélienne. Ce sera une issue démocratique et pacifique. L'issue doit toujours être pour le peuple et par le peuple.

 

L'opposition a demandé la Constituante et maintenant, elle dit que c'est un processus pour imposer l'hégémonie. Pour comprendre le refus de l'opposition, Alí Rodríguez déclare qu'ils disent un refrain que la langue est le châtiment du corps. Ils ont demandé la Constituante et maintenant, ils ne la veulent pas. Ils vont devoir présenter leur candidat ou ils ne vont pas pouvoir y participer et alors, la Constituante fera les changements et les réformes sans la gêne qu'ils peuvent représenter là. Ou ils participent avec une minorité symbolique ou ils ne participent p as. Leur sort est scellé, intuitivement, ils le comprennent et c'est la raison de leur colère et de leur aveuglement et de leur volonté de brûler le pays.

 

« La Constituante représente l'actualisation du programme de la société, les constitutions, les programmes de vie d'un pays. On profite de cette situation pour actualiser cette excellente Constitution de 1999.

 

« La politique de l'opposition s'est réduite à dire NON à tous. Quoi que le Gouvernement puisse dire qu'il va faire, ils vont dire NON. Leur politique est de dire NON. C'est pitoyable parce que s'ils avaient vraiment une politique, nous pourrions mettre en scène un débat riche pour le sort politique du pays. »

 

Alí Rodríguez, à propos des tentatives de déstabilisation que vit le Venezuela, a estimé que « la façon la plus efficace d'y répondre est la convocation de l'assemblée Nationale Constituante. C'est une réponse extraordinaire. Elle a déconcerté l'opposition. Déjà ces appels faiblissent. L'espoir s'est multiplié. »

 

Il a ajouté que cette convocation est la force de la Révolution Bolivarienne pour affronter cette situation. Ce que nous vivons n'est qu'une étape.

 

« Notre Amérique sortira fortifiée de tous les conflits qu'il y a aujourd'hui dans la région. Notre Révolution en sortira fortifiée. Notre Amérique, avec ses projets, a avancé de façon significative. Ces projets ont eu un résultat tangible et peuvent encore avoir un résultat plus important. Ces rêves de Bolívar ont été menés à bien par Chávez.

 

« Je remercie Cuba pour son soutien, pour les milliers de médecins, d'éducateurs, de sportifs, pour la quantité de médecins qui sont formés ici, à Cuba et, avec une vision différente de la médecine mercenaire, seront des médecins pour le peuple. Contre le mensonge, la vérité rayonnera de plus en plus grâce à la solidarité que reçoit le peuple vénézuélien de Cuba. L'amour se paie avec de l'amour.

 

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

http://mesaredonda.cubadebate.cu/mesa-redonda/2017/05/25/rodriguez-araque-la-politica-de-la-oposicion-se-ha-reducido-a-decir-no-a-todo/

URL de cet article :

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