Venezuela : L'ambassadeur du Venezuela en Italie proteste contre une députée italienne qui affirme qu'il y a une crise humanitaire
L'ambassadeur du Venezuela en Italie, Isaías Rodríguez, a protesté jeudi à la Chambre des Députés italienne après qu'une députée italienne ait dit qu'au Venezuela, il y a une crise humanitaire. « Contre le Venezuela, il y a une campagne de désinformation. Au Venezuela, il n'y a aucune crise humanitaire, a assuré le diplomate lors du symposium « Un rêve latino-américain » organisé à la Chambre basse à l'occasion des 50 ans de la fondation de l'Institut Italo-latino-américain (IILA).
Rodríguez a répondu à la vice-présidente de la chambre des députés, Marina Sereni, du Parti Démocrate au gouvernement qui, en saluant les participants à cette cérémonie a exprimé son inquiétude « à cause de la crise humanitaire au Venezuela. »
« J'exige le respect. Au Venezuela, il n'y a aucune crise humanitaire ! Nous subissons une agression destinée à voler notre pétrole comme c'est arrivé en Irak, » a dit le diplomate qui a été rapidement interrompu par certaines personnes du public.
Il a ajouté que son pays « est victime d'une guerre pour le pétrole comme l'Irak, la Libye, la Surie et l'Afrique du Nord. Notre faute est d'avoir le gisement de pétrole le plus important du monde. » Il a noté qu'actuellement, il y a 2 politiques envers l'Amérique Latine : celle du Pape François et du Vatican qui « est une politique de paix » et celle des Etats-Unis qui « est une politique d'agression. »
L'ambassadeur Rodriguez a quitté les lieux avant la fin du symposium au cours duquel on a rappelé le rôle clef de l' IILA dans les relations diplomatiques, culturelles et commerciales entre l'Italie et l'Amérique Latine.
Plus tard, grâce à Skype, l'ambassadeur du Venezuela a été interviewé pat VTV. Dans cette interview, il a signalé que l'opinion de Sereni « pourrait être influencée par la monstrueuse et inhabituelle campagne de désinformation » contre le pays. Il a expliqué que sa réponse à la désinformation à la Chambre des Députés a été respectueuse et a signalé que le Gouvernement National s'est dit disposé à avancer vers le dialogue, répondant à l'appel lancé par le Pape François en tant qu'intermédiaire.
Il a assuré qu'il ne pensait pas que cet acte ait été une provocation intentionnelle. « Je ne le crois pas, il me semble que ce qui s'est passé lors de cette audience est qu'il y avait certains chefs d'entreprises vénézuéliens qui ont des dettes concernant le chemin de fer » que le Gouvernement National a annulé de façon progressive et il est habituel en Italie de discréditer les gens qui ont des dettes.
L'ambassadeur a souligné que les représentants de cette manifestation en Italie se sont excusés auprès des délégués du Venezuela après l'agression causée par 20 personnes.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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