Argentine : Macri célèbre son triomphe aux législatives avec plus de réformes, de nouvelles augmentations de tarifs et de la dette
Par Stella Calloni
Le président argentin Mauricio Macri a célébré lundi le triomphe de son alliance Cambiemos dans la capitale, dans la province de Buenos Aires et dans 11 autres provinces aux élections législatives de dimanche et a annoncé des réformes, des augmentations de tarifs et une augmentation de l'endettementbien qu'il a contracté en moins de 2 ans la dette la plus importante de l'histoire du pays. Il a également justifié l'augmentation du combustible à partir des prmeières heures de ce lundi.
L'ex-présidente, la sénatrice élue pour la province de Buenos Aires, Cristina Fernández de Kirchner qui dirige maintenant le plus importante force d'opposition au Gouvernement de Macri a soutenu qu'Unité Citoyenne (UC) émerge comme l'opposition la plus ferme et tout en admettant que cette fois, elle n'a pas réussi à gagner, elle aprévenu qu'aujourd'hui, rien ne finit, tout commence pour ocnstruire une large alliance anti-macriste.
Parlant devant des centaines de militants au club Arsenal de Sarandí, dans la municipalité d'Avellaneda, dimanche soir, l'ex-présidente a constaté que l'UC récemment créée qui, aux élections primaires d'août dernier avait dépassé d'un peu plus d'1 point l'Alliance Cambiemos dans la province de Buenos Aires, cette fois n'y a pas réussi mais a augmenté de 3 points aux législatives et ekle a rappelé qu'il sont été capables d'augmenter bien que nous ayons affronté la plus énorme et inédite concentrationd u pouvoir depuis le retour de al démocratie.
Elle a soutenu que, par contre, le reste des forces d'opposition n'a pas résisté à l'avancée du parti au pouvoir quand nous, nous avons augmenté et elle a appelé à l'unité et à la conciliation. Aux primaires ouvertes, le parti UC avait obtenu 3 229194 voix. Dimanche, il en a obtenu 3 442 769, c'est à dire 213 575 de plus dans la plus importante province du pays mlgré les attaques permanentes des mdias liés au Gouvernement.
A son tour, Macri a déclaré : Tant que l'Argentine a un déficit fiscal, elle va devoir continuer à s'nedetter. Nous avons un engagement central qui est de réduire la pauvreté et le premier moyen est de faire baisser l'inflation. Si on ne finance pas le déficit avec l'inflation, il faut le financer avec la dette.
Dans une conférence de presse à la Maison Rose, à une question sur une éventuelle réforme du travail, Macri a prévenu que l' Argentine est entrée dans une étape de réformisme permanent et qu'on en doit pas avoir peur des réformes.
Une de ses réponses le splus critiquées a été celle concernant le blanchiment d'argent réalisé par son frère Gianfranco après le décret présidentiel qui traitait du blanchiment pour les familles de fonctionnaires : Que mon frère ait blabchi de l'argent, c'est un droit que je lui donne la loi.
Il a oublié de dire que c'est un décret qui a permis à ses fonctionnaires et à lui-même de blanchir plusieurs millions qui étaient à l'étranger et que les chiffres ont laissé beaucoup de doutes.
Interrigé sur l'augmentation de 10% du prix des combustibles qui est entré en vigueur ce lundi après plusieurs hausses antérieures, Macri a déclaré : juste maintenat, le combustible augmente dans le monde mais je crois qu'il a baisser à nouveau.
Il a aussi dit qu'il insistera pour que toutes les forces politiques se mettent d'accord avant 2019 sur uen réforme pour avoir un système du XXI° siècle. Il y a des avertissements sur l'intérêt que nous avons à revenir au système privé de retraites.
L'opposition a averti qu'elle résisterait à ces mesures et qu'on abordera le sujet de la souveraineté, quelque chose dont ce Gouvernement ne veut pas parler.
A ces législatives, Cambiemos a gagné dans la capitale et dans 12 provinces. Le péronisme, dont plusieurs alliés du kirchnérisme, a obtenu 11 provinces. Les surprises ont été Salta, où le gouverneur péronsite très ambigü Juan Manuel Urtubey qui s'inscrivait pour les présidentielles a perdu face à Cambiemos, un parti dont il a toujours été très proche et La Rioja, où l'ex-président Carlos Menem a perdu. Son mouvmeent ira cependant au Sénat, en deuxième position.
On peut dire que les grands perdants de ces élections sont aussi bien le Front Rénovateur que dirige Sergio Massa en alliance avec d'autres partis, PAIS qui a été troisième et n'a pu garder qu'une province : Misiones. Il aura des députés mais ne sera plus un bloc important qui a soutenu, au nom des institutions, les pires mesures du macrisme.
Florencio Randazzo, qui a été ministre de l'Intérieur et des Transports sous le Gouvernement de Fernández de Kirchner, l'ex-chef de cabinet, le sénateur du Front pour la Victoire Juan Manuel Abal Medina qui ont formé Cumplir avec un secteur du Mouvement Evita et qui a pu s'unir à l'UC n'a pas réussi à obtenir plus de 5 points et a été précédé par le Front de Gauche et des Travailleurs (FIT) d'orientation trotskiste.
Le FIT a eu un bon résultat dans les urnes avec 1 300 000 voix dans tout le pays t 2 députés nationaux dans la province de Buenos Aires. Là, il a obtenu 3 sièges.
En Jujuy, le FIT a obtenu 18% des voix et se trouve en 3° position.
Mais ce que le Gouvernement de Macri n'a pas pu arrêter, c'est les réclamations croissantes concernant la façon négative dont il a gré l'affaire Santiago Maldonado de laquelle il ne se juge pas responsable comme on l'a vu en ce moment où le secret est toujours en vigueur.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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