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Venezuela : Campagne contre Maduro sur les réseaux sociaux
Le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros a dénoncé samedi soir une campagne de censure contre lui sur les réseaux sociaux pour empêcher ses partisans d'avoir plus de gens qui les suivent et la diffusion de ses messages.
« Ils m'interdisent sur Facebook, Twitter, Instagram, ils n'utilisent ces outils que pour détruire la Révolution, les choses leur sont facilitées, on leur fait un cadeau mais pour transmettre le message de la Révolution, de la Patrie, de l’Indépendance, du socialisme, non, nous sommes bloqués, ils nous mettent des retardateurs pour que les gens ne se joignent pas à mes comptes, » a-t-il indiqué pendant l'acte de signature du contrat collectif avec les travailleurs de Venezolana de Televisión, CANTV et Movilnet.
Il a déclaré que sur les réseaux sociaux se transmettent des anti-valeurs, c'est pourquoi ceux-ci doivent être adaptés aux lois et aux sociétés des pays.
« Ils se transforment en maîtres du monde, le patron de Facebook, le patron d'Instagram ou ceux qui les gèrent, une seule personne décide de la conscience et de la mentalité du monde, c'est plus de pouvoir que personne n'a jamais eu dans l'histoire de l'humanité, » a-t-il précisé.
Il a rappelé que sur les réseaux sociaux, entre avril et mai, juin et juillet, ont été diffusées des images de la violence provoquée pendant les guarimbas, ce qui a influé sur la mentalité des enfants.
Il a déclaré que le Venezuela doit se préparer à gouverner en faveur des intérêts de la société, des familles, de l'avenir, tous les réseaux sociaux, de la même façon qu'on gouverne.
« Nous devons protéger nos enfants de tellement de choses qui leur arrive par le petit téléphone... Beaucoup de bonnes chose leur arrive par là mais il leur arrive aussi des choses qu'ils ne sont pas préparés à voir. »
Il a souligné que l'usage d'Internet doit être l'expression d'une société démocratique, libre, conforme aux valeurs de la famille, de la culture et de l'identité nationale.
« Nous devons être à l'avant-garde dans le domaine de la communication du XXI° siècle et nous devons gérer et influer de façon décisive sur ce qui se passe sur les réseaux sociaux qui touchent des milliers d'êtres humains dans notre pays, c'est un sujet très actuel, c'est un sujet mondial sur lequel nous devons avancer vers l'autorité démocratique sur les réseaux sociaux. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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