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Bolivie : La Bolivie dénonce « l'axe de coordination Etats-Unis-Chili-OEA contre elle
L'ambassadeur de Bolivie à l'ONU dénonce le fait que, les Etats-Unis, le Chili et l'OEA coordonnent des actions avec l'opposition bolivienne pour éviter qu'Evo Morales soit candidat en 2019.
« C'est une coïncidence qui n'est pas due au hasard, il y a un axe de coordination sur le fond et sur la forme » entre le Département d'Etat des Etats-Unis, le chancelier du Chili, Heraldo Muñoz,le secrétaire général de l'Organisation des Etats Américains (OEA), Luis Almagro, et l'opposition bolivienne « contre le processus politique » en Bolivie, a déclaré jeudi l'ambassadeur de Bolivie à l'Organisation des Nations Unies (ONU), Sacha Llorenti.
Le diplomate bolivien a aussi noté que « les plus affectés par l'éventualité qu'Evo Morales soit candidat aux élections de 2019 sont pratiquement ces acteurs qui, non seulement sont d'accord mais qui coordonnent leurs actions (…) dans un même projet politique contraire aux intérêts du pays. »
Dans ces déclarations faites à la radio publique bolivienne Patria Nueva, Llorenti évoque les réactions internationales qu'a provoqué la sentence du Tribunal Constitutionnel de Bolivie qui permet au président Evo Morales de se présenter aux élections de 2019 pour briguer un quatrième mandat jusqu'en 2025.
« C'est une coïncidence qui n'est pas due au hasard, il y a un axe de coordination sur le fond et sur la forme, » a dénoncé l'ambassadeur de Bolivie à l'Organisation des Nations Unies (ONU), Sacha Llorenti.
Le Département d'Etat des Etats-Unis a considéré mercredi le fait que Morales ait obtenu le feu vert pour se représenter comme « un pas en arrière pour la démocratie en Bolivie » et a appelé La Paz à respecter les résultats du referendum du 21 février 2016 selon lesquels 51,3 % des citoyens ont rejeté la modification de la Grande Charte qui aurait permis une autre candidature de Morales.
Le chancelier chilien et le secrétaire général de l' OEA ont également critiqué la sentence du tribunal bolivien et ont regretté que celle-ci aille contre la volonté du peuple.
La Bolivie vit un climat de tension entre le parti au pouvoir qui considère la continuité au pouvoir du président indigène comme une garantie pour les avancées qui ont été mises en place dans le pays et les opposants qui accusent Morales de violer la Constitution en essayant de rester au pouvoir.
Dans ce combat, de récents sondages des journaux boliviens Página Siete et El Deber révèlent que plus de 63 % des citoyens sont d'accord avec la sentence qui favorise la permanence de Morales au Palais Quemado.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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