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Venezuela : En 2017 la droite a encouragé l'ingérence pour accompagner ses violences
L'interventionnisme contre le Venezuela a fait partie de l'ordre du jour de la droite pour renverser le président Nicolás Maduro comme l'escalade violente organisée dans le pays avec pour principaux acteurs des dirigeants de l'opposition de la Table de l'Unité Démocratique.
Pendant qu'ils organisaient les attaques violentes contre la République entre les mois d'avril et de juillet, ces porte-paroles demandaient depuis l'étranger l'application de mesures d'ingérence comme l'a fait le dirigeant du parti Primero Justicia, Julio Borges, qui a demandé au Parlement Européen d'appliquer des sanctions au Venezuela.
Freddy Guevara, dirigeant du parti Volonté Populaire et principal agitateur des groupes de choc qui ont semé la violence dans les rues de l'est de Caracas a fait la même chose.
Ces manœuvres ont été accompagnées par les coups portés par le Gouvernement des Etats-Unis qui, depuis 2015, ont aplani le chemin de la sédition et du blocus économique grâce au décret de l'ex-président Barack Obama qui a déclaré que le Venezuela était une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité du pays.
Après une année 2016 placée sous le signé d'une guerre économique qui a touché la dsitribution et l'approvisionnement des Vénézuéliens en aliments, l'administration de l'actuel Président, Donald Trump, a pris en juillet dernier des sanctions contre de hauts fonctionnaires du Gouvernement parmi lesquels le Président Maduro lui-même et le vice-président de la République, Tareck El Aissami.
Ensuite, en août, pour essayer de limiter la capacité d'opérations et la capacité financière du Gouvernement, Washington a pris de nouvelles sanctions économiques qui se sont ajoutées aux attaques de l'Organisation des Etats Américains (OEA) pour déstabiliser le Venezuela, en plus des sanctions unilatérales imposées par l'Union européenne et le Canada.
La convocation d'une Assemblée Nationale Constituante (ANC) à l'initiative du Président Maduro a arrêté le plan qui a organisé, comme l'indique la Commission pour la Vérité, la Justice, la Paix et la Tranquillité Publique (COVEJUSPAZ) 4 439 actions violentes qui ont fait 121 morts et 1 958 blessés dont 73 fonctionnaires blessés par arme à feu.
En outre, l'ANC a renforcé la démocratie et la paix en organisant des élections régionales et municipales lors desquelles le chavisme a obtenu la majorité des postes de gouverneurs et des mairies, une réalité passée sous silence par la presse internationale qui a esquivé la forte participation de l'électorat qui rejette la voie de la violence pour résoudre les différends politiques.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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