/image%2F1991535%2F20180120%2Fob_adc27f_bandeau2.jpg "Equateur : L'Opération « Maintenant ou jamais » pour assassiner Rafael Correa")
Equateur : L'Opération « Maintenant ou jamais » pour assassiner Rafael Correa
Patricio Mery Bell (Equateur)
L'opération a déjà commencé. L'explosion, dans la matinée du 27 janvier (1:27 heure) à la caserne de la police du canton de San Lorenzo, au nord d'Esmeraldas, a été le début de la mission terroriste destinée à semer la peur dans l'imaginaire de l'Equateur à quelques jours de la consultation anticonstitutionnelle organisée par le Gouvernement et prévue le 4 février. Ce n'est évidemment pas un fait isolé lié à la criminalité de droit commun ou au trafic de drogues.
Rafael Correa a parcouru les villages et les communautés pour défendre le Non à certaines questions de la consultation, trouvant sur son passage l'affection et la reconnaissance des gens pour quelqu'un qu'ils considèrent comme l'un des leurs. Sa campagne a été rendue totalement invisible par les médias de masse, aligné absolument sur le Oui, ce qui n'a pas empêché à sa base de s'organiser sur les réseaux sociaux.
Par des provocations orchestrée et des contre-manifestations de rue dûment coordonnées avec les médias favorables à l'oligarchie, ils ont cherché à représenter de grossières tentatives pour humilier l'ex-président dans son cheminement ferme sur les trottoirs de la patrie.
La Révolution Citoyenne, le mouvement fondé par le corréisme le 18 janvier dernier pour affronter ces élections, est la réaction du peuple de l'Equateur qui ne veut pas revenir en arrière. C'est la semence d'espoir que certains essaient de détruire en éliminant son dirigeant. Cela serait le dernier coup nécessaire pour oublier l'approfondissement de la démocratie et la justice sociale en faveur des exclus.
La CIA et les réactionnaires bien connus qui gèrent les intérêts financiers de l'Equateur ont envisagé un scénario de violence aigüe avec des attentats et des pannes dans les principales villes de l'Equateur pour finir par une tentative d'assassinat public de l'ex-Président Correa. Espérons que cette injustice désespérée ne s'imposera pas et que cette dénonciation fera se replier la félonie.
Ce plan implique la mise en place d'états d'exception constitutionnels destinés à faire sortir les forces armées dans la rue pour réprimer toute tentative de résistance de la population civile.
Aucun de ces criminels ne veut Rafael Correa à la tête de l’opposition et encore moins comme dirigeant du progressisme latino-américain.
De cette tribune, nous rendons responsable Lenín Moreno de la sécurité de Rafael Correa et de ses plus proches collaborateurs et nous l'invitons à mettre à la disposition de l'opinion publique équatorienne et mondiale les informations aussi bien du Secrétariat National du Renseignement que des Directions de la Police du Renseignement de l'Armée et de la Marine sur l'entrée par des passages frontaliers clandestins de tueurs à gages colombiens liés aux paramilitaires partisans d'Uribe armés d'explosifs, de plastic et de fusils de précision de grande portée.
De plus, le Gouvernement doit révéler l'identité et le financement des infiltrés dans l'équite de Correa qui informent du programme quotidien personnel et politique de l'ex-président.
La piste de cette nouvelle tentative d'homicide a été révélée cette semaine à New York où des investisseurs de Wall Street liés à des entreprises de l'énergie et à des entreprises pétrolières ont commenté le fait que l'élimination définitive du facteur Correa était prête en évoquant cet écueil pour leur désir d'explorer sans limites les richesses naturelles de l'Equateur dans l'intérêt du Pentagone qui veut récupérer la base de Manta.
Source en espagnol :
URL de cet article :
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)