Colombie : Les conditions de Duque pour continuer le dialogue avec l'ELN
Iván Duque a affirmé que la seule façon de poursuivre le processus de paix « doit être la suspension de toutes les activités criminelles » par l'ELN. Selon Luis Eduardo Celis, conseiller de la Fondation Paix et Réconciliation, ce qui est essentiel pour que les conversations soient garanties, c'est que Juan Manuel Santos, Iván Duque et l'ELN incarnent l'idée de construction de la paix qu'il y a dans la société colombienne.
Celis a signalé que les élections montrent qu'il y a 8 millions de personnes d'accord pour chercher une issue négociée au conflit armé colombien. Pour cette raison, ce qu'on attend, au minimum, c'est que « Duque et l'ELN s’assoient pour discuter et cherchent une voie. »
En conséquence, pour qu' Iván Duque maintienne la table de négociations de La Havane, Celis considère qu'il doit exister des circonstances qui permettent la négociation. Ces conditions requises sont : le pacte d'un nouveau cessez-le-feu bilatéral et que Duque aussi bien que l'ELN soient prêts à s'asseoir à la table avec des arguments pour dialoguer.
L'ELN a fait le premier pas
Dans un communiqué, l'ELN affirme qu’elle reste à la table et elle indique être prête à discuter avec « le futur Gouvernement » pour renforcer la recherche d'une paix qui permette de sortir de la violence définitivement et d'en finir avec les raisons de base du conflit colombien.
Pour sa part, le nouveau président a fixé ses conditions pour maintenir la table de dialogue : que l'ELN se concentre sur sa démobilisation contrôlée par une causes émis par une surveillance internationale et que « toutes les activités criminelles » soient suspendues.
Selon le communiqué, ce sera le président entrant qui définira si on recourt à la voie de la sortie négociée du conflit ou, comme le dit Celis « au chemin de la guerre, des impositions que nous connaissons déjà et qui nous ont causé tant de douleurs. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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