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Venezuela : La droite convoque un « sommet » de parlementaires à Cúcuta
Le député d'extrême-droite Tomás Guanipa a annoncé que serait célébré le 1° juin un « sommet » de parlementaires dans la ville colombienne située sur la frontière avec le Venezuela de Cúcuta auquel participeront des représentants de la Colombie, de l'Argentine et de l'Union Européenne (UE) pour parler de la situation au Venezuela.
« Nous voulons annoncer que le 1° juin prochain, nous aurons une rencontre binationale à laquelle participeront, en plus, des parlementaires de toute l'Amérique Latine dans la ville de Cúcuta pour voir la réalité de la crise humanitaire qu'on est en train de vivre, » a annoncé Guanipa qui a toujours été l'une des personnalités les plus engagées dans la déstabilisation du Gouvernement de Nicolás Maduro.
Le secrétaire général du parti d’opposition Primero Justicia a révélé qu'au « sommet de Cúcuta » comme il dit que s'appelle cette rencontre, il y aura « un débat sur la démocratie vénézuélienne de la part des Parlements vénézuélien, colombien, uruguayen, argentin, chilien, de l'UE et de diverses parties du monde. »
Il a précisé qu'on a choisi la ville de Cúcuta « parce que c'est là qu'on peut mettre en évidence l'ampleur du drame humanitaire » vénézuélien puisque c'est la frontière avec le Venezuela et qu'elle reçoit tous les jours plus de 35 000 Vénézuéliens selon les chiffres donnés par Bogotá.
Cette insistance concernant le « drame humanitaire » est l'un des arguments qu'utilisent les groupes internationaux qui pratiquent l'ingérence pour obtenir une invasion ( « humanitaire » ) du Venezuela.
Guanipa a affirmé que les députés qui participeront à cette rencontre, dont il n'a pas révélé le nom, « seront là pour voir ce qui se passe au Venezuela et pour qu'on puisse élever la voix dans le monde entier pour avoir la liberté dans les prochains mois. »
On abordera aussi le sujet des « cadres légaux qui permettent des politiques migratoires pour les Vénézuéliens qui sont à l'extérieur et une aide humanitaire pour ceux qui en ont besoin à l'intérieur. »
Le Gouvernement vénézuélien rend responsable de la pénurie de produits de première nécessité une « guerre économique contre lui de la part de Gouvernements et de patrons qui ne sont pas de son bord et refuse l'aide humanitaire en assurant que celle-ci ouvrira la voie à « une invasion militaire secrète » par les pays qui la mettront en place.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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