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Venezuela : Piñera demande à l'OEA une « action internationale »
Le président du Chili, Sebastián Piñera (extrême-droite) a assuré que « l'action internationale » est indispensable pour rétablir la « démocratie » et « le respect » des droits de l'homme au Venezuela dans une lettre envoyée au Secrétaire Général de l'Organisation des Etats Américains (OEA), Luis Almagro.
Le président commence sa lettre en disant : « J'ai lu avec un très grand intérêt le Rapport du Secrétariat Général de l'OEA et du Panel d'Experts Internationaux Indépendants qui établit la possible commission de crimes contre l'humanité au Venezuela publié le 29 mai. »
Il souligne que cette enquête de l'OEA « démontre son engagement et ses efforts pour dénoncer des crimes contre l'humanité, la catastrophe humanitaire que subit le peuple vénézuélien et les actions blâmables du Gouvernement du Président Nicolás Maduro. »
Il soutient que « l'action internationale pour réclamer le rétablissement de la démocratie et le respect des droits de l'homme au Venezuela est non seulement nécessaire mais indispensable. »
Il appelle instamment à ce que les précédents exposés dans le rapport de l'organisme soient envoyés au Procureur de la Cour Pénale Internationale conformément aux démarches établies par le Statut de Rome qui, en 1998, a représenté la constitution de cette cour et invite le Venezuela à coopérer avec cette instance.
Note de l'éditeur :
Le politicien d'extrême-droite Sebastián Piñera, qui a obtenu un peu plus de 25 % des voix des personnes ayant le droit de vote aux dernières élections présidentielles, est un des maillons de la chaîne des Gouvernements du Mexique, de la Colombie, du Pérou et de l'Argentine qui représentent directement dans la région les intérêts du Département d'Etat des Etats-Unis. Même si le Chili dépend commercialement d'abord de la Chine, le dollar étasunien détermine les politiques monétaires du gouvernement capitaliste du pays , si on considère son économie d'abord exportatrice (tout ce qui s'exporte et s'importe l'est en dollars étasuniens). Le Chili est l'un des pays de la planète où il y a le plus d'inégalités et c'est le membre de l'OCDE qui a le système fiscal le plus rétrograde. En d'autres termes, non seulement c'est le pays dont les impôts sur le grand capital sont les plus faibles mais c'est aussi celui où les salariés sont les moins bien payés. Enfin, au Chili, il n'existe aucune sorte de consultation de la population pour fixer les politiques locales et internationales. C'est ainsi, il n'y a pas de démocratie. AFC
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
source en espagnol :
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