Nicaragua : La manipulation médiatique de l'Eglise Catholique continue
Les révoltes au Nicaragua ont débuté il y a 3 mois, soi-disant après l'annonce du Gouvernement sandiniste de Daniel Ortega de coupes dans la Sécurité Sociale. Celles-ci ont été abrogées peu après mais les étudiants sont descendus dans la rue et ont occupé des places, des rues et la principale université su pays pour demander la démission du Président, ce qui était l'objectif réel caché.
Pour y arriver, ils se livrent depuis 90 jours à des actes de violence avec armes à feu qui ont fait plus de 270 morts et quelques 2 100 blessés.
Mais qui a proposé au Gouvernement sandiniste de faire de telles coupes ? Rien moins que le Fonds Monétaire International, une institution qui impose ses critères et provoque la diminution du pouvoir d'achat des peuples. La même chose a été faite en Argentine et récemment en Haïti avec l'augmentation du prix du combustible qui a provoqué des révoltes populaires.
Au Nicaragua, tout était prémédité. L'ambassade yankee à Managua donnait des cours aux étudiants dans les locaux de cette mission diplomatique sur la façon de lutter pour les droits civiques, les droits de l'homme et toutes les choses qu'ils ne font pas dans leur propre pays.
C'est pourquoi une fois abrogée al réforme de la Sécurité Sociale, les étudiants ont augmenté leurs protestations et leurs actes de vandalisme, ont acheté et fabriqué des armes à feu, des bombes artisanales et des cocktails Molotov.
Cela était-il nécessaire pour qu'on revienne sur les coupes dans le budget de la Sécurité Sociale ou y avait-il quelque chose de caché derrière ces revendication, organisé de l'étranger?
Les sessions de dialogue que le Gouvernement a organisées n'ont servi à rien, encore moins avec l'Eglise Catholique, bien qu'elle soit une partie très active de cette opposition au mouvement sandiniste depuis toujours, et évidemment au service de Washington.
N'étant pas arrivés au résultat espéré de renverser le Gouvernement ni à obtenir des mesures internationales contre Ortega, ils en arrivent maintenant à y mêler plus l'Eglise Catholique pour donner une image préfabriquée de répression de la part du Gouvernement et « d'assassins » devenir « des victimes, » un vieux stratagème pour confondre et manipuler l'opinion publique internationale.
Il suffit de regarder et d'étudier les images que la presse n'a pu cacher pour se rendre compte de l'importance de la violence des manifestants qui portent des armes à feu pour tuer et blesser des policiers et le peuple qui soutient majoritairement le sandinisme, ce qui a été démontré par les élections démocratiques de novembre 2017.
Les étudiants, orientés par l'ambassade yankee, ont occupé l'Université Nationale Autonome du Nicaragua (UNAN), située à côté de la paroisse Miséricorde divine d'où ils dirigent les actions violentes contre la population et stockent un arsenal d'armes, de munitions et de bombes, élèvent des barricades pour rendre impraticables les principales rues de Managua et d'autres villes comme Masaya en créant le chaos et la terreur.
Leurs actes n'ont rien de pacifique, ils brûlent, ils tuent et ils blessent tout ceux qui se mettent devant eux, des délinquants font payer des péages illégaux pour extorquer de l'argent à ceux qui ont besoin de passer par ces rues prises par ce q'on appelle «l'opposition, » ce que l'Eglise Catholique ne mentionne pas.
Tout e cirque médiatique est étudié pour produire l'image d'un Gouvernement répressif bien que les agressions avec armes à feu et cocktails Molotov aient été commencées par les « opposants pacifiques. » Mais face à cette réalité qu'ils essaient de déformer, le clergé catholique, totalement complice avec les actes terroristes, se tait.
La violence, l'assassinat et le mensonge ne sont pas contenus dans la loi de Dieu et doivent être condamnés, ils ne doivent pas être soutenus par une Eglise réactionnaire, celle qui était aux côtés de la contre-révolution armée, entraînée et financée par la CIA contre la Nicaragua dans les années 80.
Assez ! de faire de la propagande contre les Gouvernements de gauche de la région tout en ne condamnant pas les abus des Gouvernements pro-Yankees qui étouffent les peuples avec des mesures néolibérales et des répressions sauvages comme celles qui se sont produites en Argentine et au Brésil, avec l'assassinat sélectif de dirigeants sociaux comme au Guatemala, au Honduras, en Colombie et les centaines de milliers qui se sont produits au Mexique sans que l'Eglise les condamne.
On ne peut pas vouloir être juge et partie et ensuite faire son mea culpa hypocritement.
Les jeunes qui meurent au Nicaragua sont responsables d'être sortis dans la rue armés. Une telle situation n'a pas la moindre teinture de pacifisme, à d'autres, avec ce conte !
L'Association Nicaraguayenne pour les Droits de l'Homme elle-même assure que les paramilitaires utilisent des armes de fort calibre et que les manifestants « d'opposition » portent des armes et des bombes artisanales.
Les évêques et les prêtres nicaraguayens ne voient-ils pas ces actes ? Pourquoi n'y a-t-il aucune condamnation de ceux qui assassinent des policiers et des partisans d'Ortega?
Pour sceller sa complicité avec ceux qui ont organisé et commencé la violence et la mort, le Cardinal du Nicaragua, Leopoldo Brenes, a déclaré il y a quelques heures : « L'intervention des organismes internationaux est urgente pour éviter la répétition de cette nuit de terreur et de balles, » après avoir accueilli les opposants qui avaient pris l'Université. Cependant, le prélat n'appelle pas les manifestants à cesser leurs actes terroristes.
Dieu les condamnera tous car il a dit : aimez-vous les uns les autres.
Chacun s’arrangera avec sa responsabilité historique et tous seront analysés le jour du jugement dernier mais comme l'a dit José Martí:
« Il y a des hommes qui vivent heureux bien qu'ils vivent sans honneur... et quad il y a beaucoup d'hommes sans honneur, il y en a toujours d'autres qui ont l'honneur de beaucoup d'hommes. »
El Heraldo Cubano
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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