Amérique Latine : Evo Morales se joint aux dénonciations de l'ingérence des Etats-Unis dans la région
La Paz, 22 août (PL) – Le président de la Bolivie, Evo Morales, a soutenu aujourd'hui les dénonciations des actions d'ingérence des Etats-Unis dans la région faites par le Réseau des Intellectuels, des Artistes et des Mouvements Sociaux en Défense de l'Humanité (REDH).
Dans un message publié sur son compte Twitter, le Président bolivien s'est joint à ces dénonciations et prévient aussi que les oligarchies latino-américaines alignées sur les Etats-Unis ont intérêt à chercher à renverser les Gouvernements progressistes et révolutionnaires du continent.
« Nous nous joignons à a déclaration du Réseau des Intellectuels qui dénonce une action d'ingérence des Etats-Unis pour renverser le Gouvernement du Venezuela et encourage la persécution médiatique et judiciaire de nos frères Lula, Correa et de notre sœur Cristina Fernández. Nous condamnons cette offensive contre la Grande Patrie, » a-t-il écrit.
Récemment, le REDH a émis un communiqué dans lequel il exigeait qu'il soit mis fin à la persécution politique des ex-présidents d'Argentine, Cristina Fernández, et de l'Equateur, Rafael Correa, et exigeait la libération de l'ex-président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva.
Il exprimait aussi dans ce texte sa condamnation de la tournée sud-américaine du secrétaire à la Défense des Etats-Unis, James Mattis.
Selon ce mouvement international, le chef du Pentagone ne vient « qu'assurer le contrôle croissant des Etats-Unis sur nos ressources naturelles, la subordination de nos Etats et le dessein stratégique de renverser par la force le Président du Venezuela, Nicolás Maduro Moros. »
Il a aussi affirmé le droit de l'Amérique Latine à sa souveraineté et son soutien aux dirigeants progressistes de cette zone.
« Nous, les peuples latino-américains qui avons subi 500 ans de domination, nous n'abandonnerons pas la voie de l'émancipation que nous construisons jour après jour. Au contraire, nous défendons nos dirigeants populaires avec lesquels nous continuons à construire le chemin de la Grande Patrie, » conclut la déclaration du REDH.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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