Venezuela : Le Venezuela dénonce devant l'ACNUR la campagne internationale destinée à justifier une intervention militaire
La vice-présidente exécutive de la République, Delcy Rodríguez, a dénoncé devant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés l'existence d'une opération internationale contre le Venezuela dans le domaine de la migration destiné à justifier une intervention militaire.
Lors d'une conférence de presse diffusée par Venezolana de Televisión, Rodríguez a signalé que cette « opération internationale » contre notre pays est dirigée par le Gouvernement des Etats-Unis, des agents de l'Union Européenne et le Groupe de Lima qui ont enflé les chiffres de migrants vénézuéliens « pour agresser notre Patrie » en présentant une soi-disant crise humanitaire dans le but de provoquer une intervention.
« On est en train de construire artificiellement un schéma d'opinion pour justifier l'intervention militaire au Venezuela et ce schéma s'appelle crise humanitaire » et elle a ajouté que « ce qu'il y a contre le Venezuela, c'est une grande opération qui répond à la politique du Pentagone des Etats-Unis. »
Rodríguez a annoncé que le Gouvernement Bolivarien travaille avec l'ACNUR et l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pour clarifier les chiffres concernant les émigrants vénézuéliens qui ont été gonflés « de façon malsaine » par le Groupe de Lima.
« Qu'ils s'occupent de la situation de leur pays, des déplacés à l'intérieur et de la violence parce que du Venezuela, nous, les Vénézuéliens, nous nous en chargeons. Du Venezuela, la Révolution Bolivarienne s'en charge, » a-t-elle déclaré.
Elle a aussi dénoncé le fait qu'au Brésil, ils obligent les communautés indigènes vénézuéliennes à signer des documents qui les reconnaissent comme réfugiés dans le pays et qu'on demande leur passeport aux Vénézuéliens qui arrivent au Pérou, ce qui viole les règles de déplacement dans la région.
La vice-présidente a indiqué que selon les chiffres de l'ACNUR, le Venezuela est le second pays qui reçoit le plus grand nombre de migrants en Amérique du Sud et que selon ces mêmes chiffres, le Venezuela est le second pays qui a le flux de migrants le plus faible.
« Seulement l'année dernière, au moins 100 000 Colombiens sont venus au Venezuela et ne sont pas rentrés chez eux, » a-t-elle révélé.
Elle a ajouté que la Colombie est le pays du monde qui a le grand nombre de déplacés à l'intérieur et d'émigrants en Amérique du Sud.
« La Colombie est largement en tête du nombre de déplacés à l'intérieur du pays : en 2017 il y en a eu 7 900 000. C'est le pays qui a le grand nombre de déplacés à l'intérieur, » a-t-elle indiqué et elle a signalé que seulement 5% des Vénézuéliens qui se sont rendus dans la nation voisine « veulent rester en Colombie. »
De plus, elle a demandé à l'Organisation des Nations Unies (ONU) et à son secrétaire général Antonio Guterres de s'occuper des violations des droits de l'homme commises contre le Venezuela suite aux mesures coercitives, illégales et extra-territoriales mises en place par Washington et d'autres pays.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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