Amérique Latine : Le Chili et le Brésil signent un Traité de Libre Commerce
Mercredi, le président de fait du Brésil, Michel Temer, et le président du Chili, Sebastián Piñera se sont rencontrés dans la capitale chilienne pour signer le nouveau Traité de Libre Commerce (TLC) entre les 2 pays.
Le Brésil est le pays qui bénéficie le plus d'investissements chiliens et le premier partenaire commercial du Chili en Amérique Latine. Le TLC entre les 2 pays a été décidé en mars 2018 à Brasilia, capitale du Brésil, pour des raisons économiques et politiques.
Les 17 accords signé entre le Chili let le Brésil lors de cette première étape concernent le commerce de services, le commerce électronique, les télécommunications, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les obstacles techniques au commerce, la facilitation du commerce, la propriété intellectuelle, les micro, petites et moyennes entreprises.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
https://www.telesurtv.net/news/pinera-temer-chile-brasil-tratado-libre-comercio-20181121-0028.html
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Les mesures de Piñera et Temer contre les peuples
Leurs actions concernant la communauté indigène et le libre commerce font se ressembler les Gouvernements de Piñera et Temer.
Le président du Chili, Sebastián Piñera, et le président du Brésil, Michel Temer, se réuniront mercredi à Santiago du Chili où ils resserreront les liens entre les 2 pays grâce à certaines concordances de leurs politiques.
A La Moneda (siège du Gouvernement chilien), les 2 présidents signeront l'Accord de Libre Commerce Chili-Brésil destiné à générer des emplois et à faciliter les transactions entre autres choses.
Cependant, les mouvements sociaux des 2 pays ont déclaré à diverses occasions que les pactes de libre commerce ne profitent qu'aux patrons.
Intégration ?
Aussi bien Piñera que Temer ont plaidé, au cours de la réunion préalable, en avril dernier, pour une « véritable intégration » en Amérique Latine grâce à l'Alliance du Pacifique et au Marché Commun du Sud (MERCOSUR).
« Nous travaillons déjà à régulariser des mécanismes et à des régulations, à faciliter le commerce, à éliminer les barrières non douanières pour pouvoir avoir une véritable intégration sur notre continent, » a déclaré Piñera au Brésil.
Tous 2 plaident pour l'intégration de type économique et financier avec l'Alliance du Pacifique et le MERCOSUR comme fer de lance,en opposition avec d'autres organismes régionaux comme la CELAC, l'UNASUR et l'ALBA-TCP.
Piñera a appelé instamment à « prendre nous-mêmes la direction de l'intégration sur notre continent et en Amérique Latine » bien que Temer soit arrivé au pouvoir après le coup d'Etat parlementaire contre Dilma Rousseff.
Les indigènes touchés
Des milliers d'indigènes ont protesté contre les politiques des 2 présidents. Par exemple, l'ONU a exprimé lundi son inquiétude pour la mort du Mapuche Camilo Catrillanca survenue la semaine dernière dans la région de La Araucanía.
Et c'est précisément la région de La Araucanía et le conflit mapuche qui a débuté en 1860, qui constituent l'une des principales dettes de Piñera, y compris sous son premier Gouvernement (2010-2014).
Dans le cas du Brésil, les indigènes de différentes ethnies ont dénoncé le fait que la politique de Temer viole les droits des peuples ancestraux.
Le soutien aux privatisations, la position centrale des Etats-Unis dans la région et la position dure contre le Gouvernement vénézuélien sont d'autres similitudes entre les 2 présidents.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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