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Amérique Latine : Discours de Miguel Diaz-Canel Bermudez, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de la République de Cuba, à l’ouverture du 16e Sommet de l’ALBA-TCP

18 Décembre 2018, 18:11pm

Publié par Bolivar Infos

Amérique Latine : Discours de Miguel Diaz-Canel Bermudez, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de la République de Cuba, à l’ouverture du 16e Sommet de l’ALBA-TCP

 

dans la Salle du Protocole de Cubanacan, le 14 décembre 2018, « Année 60 de la Révolution »

 

Granma17 décembre 2018 12:12:37

 

(Traduction de la version sténographique du Conseil d'État)

 

Chers présidents, Premiers ministres et chefs de délégation, distingués invités,

 

Cher compañero David Choquehuanca,

 

Lequel d'entre nous ne se souvient pas de ce 14 décembre 2004, le Théâtre Karl Marx en soirée de gala et Fidel épinglant sur la poitrine de Chavez l'Ordre de Carlos Manuel de Céspedes ?

 

Ce jour-là, Fidel évoqua les paroles de Céspedes : « Le Venezuela, qui a ouvert à l'Amérique espagnole le chemin de l'indépendance et l'a parcouru avec gloire jusqu'à achever sa marche à Ayacucho, est notre illustre maître de la liberté.. ».

 

Ce 14 décembre, l'ALBA naquit et Cuba fut une fête.

 

Lequel d'entre nous peut-il oublier les joies de cette journée où Chavez et Fidel signèrent l'acte de naissance du nouveau projet d'intégration entre égaux ?

 

Quiconque, l’ayant vécue, n'est-il pas ému par le souvenir de la fraternité de ces hommes qui, non seulement eurent des rêves démesurés, mais qui leur donnèrent des noms poétiques et en firent des réalités ?

 

Nous l'avons également entendu parler de l'aube qui l'avait inspirée pour donner le nom ALBA [aube] à l'événement que nous célébrons aujourd'hui.

 

 

Au Sommet de l’ALBA-TCP, il a été confirmé que la conjoncture actuelle exige, plus encore, l’unité et la concertation politique. Photo: Juvenal Balán

Lors de l'un des sommets de l'ALBA, Chavez a raconté un jour comment Fidel a trouvé le nom de la mission qui, grâce à cette intégration, a déjà opéré, de diverses pathologies ophtalmologiques, plus de 2 800 000 Latino-américains et Caribéens. Rien ne ressemble plus à un miracle.

 

Il est difficile de croire que tout cela est venu à l'esprit du leader bolivarien en décembre 2001, alors que le Venezuela subissait une grève des patrons qui était le prélude au coup d'État de l'année suivante.

 

Après une longue nuit de réflexion sur quelle alternative opposer au projet impérial de la ZLEA [Zone de libre-échange des Amériques], la lumière de l'aube apparaît et en même temps surgit l'idée. Une réunion de l'Association des États de la Caraïbe avait lieu à l’Île Margarita où Chavez annonce son projet. Fidel, qui est là, applaudit non seulement avec enthousiasme, mais à son retour à La Havane, il lui écrit pour lui demander des détails.

 

Chavez lui avoue que ce n’est qu’une idée. Trois années intenses plus tard – faisant face aux coups d’État, au blocus et aux agressions de toutes sortes – ils signèrent la Déclaration qui donna naissance à l'ALBA.

 

Son premier nom fut Alternative bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique, car il s'agissait d'un projet d'intégration contre l'Accord de libre-échange.

 

Onze mois plus tard, au Sommet des Amériques, à Mar del Plata, en Argentine, la proposition d’alliance impériale, ZLEA, était enterrée par les peuples de la région, lors d’un acte de rébellion et de solidarité, dirigé par Chavez, qui fait désormais partie de l'Histoire du continent.

 

En 2009, cinq ans plus tard, elle [l’ALBA] changea le sens de son premier terme. Elle gardait le nom d’ALBA, mais ce n'était plus une alternative, mais une Alliance et avec les contributions de la Bolivie, elle devint l’ALBA-TCP.

 

De sorte que nous célébrons aujourd'hui le 14e anniversaire de la naissance de l’ALBA et les 9 ans de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique-Traité de commerce des peuples, ALBA-TCP.

 

Les deux États fondateurs, dont je m’honore de représenter l'un d'eux, ont été rejoints par Antigua-et-Barbuda, la Bolivie, la Dominique, l'Équateur, le Nicaragua, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Saint-Kitts-et-Nevis et La Grenade.

 

Je voudrais en premier lieu aujourd’hui rendre hommage à cet effort et à sa mise en œuvre.

 

Au rêve, aux rêveurs et à tous ceux qui ont rendu possible qu’en moins de 15 ans, nous ayons remboursé des siècles de dettes.

 

Nous sommes fiers et heureux de pouvoir rendre compte des œuvres de cette intégration : les plus de 11 000 médecins des pays de l’ALBA formés dans les écoles latino-américaines de médecine de Cuba et du Venezuela ; les 2 223 035 Latino-américains et Caribéens opérés de la vue ; les plus de 30 millions de consultations ophtalmologiques ; le million et demi de personnes handicapées détectées et prises en charge sur le plan social ; les 4 163 767 personnes alphabétisées dans la région grâce à la méthode Yo si puedo [Moi, je peux] ; les 3 pays de l’ALBA-TCP déclarés Territoires sans analphabétisme : le Venezuela en 2005, la Bolivie en 2008 et le Nicaragua en 2009.

 

D'autres, comme Le Salvador, progressent d’un pas ferme dans cette voie. Tels sont les réussites obtenues en dépit des graves dommages occasionnés à ces programmes par la guerre économique que subit le Venezuela. Les spécialistes s'accordent à dire qu’une conquête sociale de cette ampleur est sans précédent dans aucun mécanisme d'intégration.

 

Mais le secteur social n’est pas le seul dans lequel nous avons des résultats à montrer. Il y a aussi la Banque de l’ALBA, qui propose des financements à nos pays pour des projets économiques d’intérêt.

 

Citons également les investissements des revenus issus de la vente de carburant par le biais d’accords de paiement équitable, dans le développement social, agricole, de la pêche, de l’industrie et les réparations navales, la création de capacités industrielles, l’extraction minière, les ouvrages d’infrastructure routière, hydraulique, aéroportuaire et dans le tourisme.

 

Qui peut ignorer l’aide solidaire des médecins et des travailleurs électriques cubains et caribéens, des sauveteurs vénézuéliens, boliviens, nicaraguayens, cubains et salvadoriens, de scientifiques de nos pays, lorsque nous en avons eu le plus besoin ?

 

Nous parlons, avec fierté, d’une aide sans conditions, respectueuse des intérêts nationaux et des législations de chaque pays. Aucune place pour de quelconques chantages politiques ni d’aucune sorte entre nous. L’alliance est un paradigme incontestable de solidarité, de coopération et de concertation entre ses membres. Ces valeurs constituent notre force principale.

 

Nous sommes aussi conscients du potentiel collectif que nos propres besoins exigent pour que nous devenions un acteur décisif de l’époque que nous vivons.

 

Il nous faut agir avec audace et réalisme et adapter les propositions aux potentialités réelles.

 

Nous devons, pour l’essentiel, articuler des plans, des projets et ajuster les ressources limitées dont nous disposons.

 

Nous devons surtout prendre en compte l'environnement économique international et régional défavorable et l'impact des mesures coercitives unilatérales injustes contre plusieurs de nos pays. Même dans ces circonstances difficiles, il est possible d'aller de l'avant.

 

La conjoncture actuelle exige, plus encore, l'unité et la concertation politique entre nos pays et des efforts décisifs pour faire face à la stratégie de division de l'impérialisme. La conviction inébranlable que Notre Amérique est une seule, du [Rio] Bravo à la Patagonie s’impose, et qu’il est de notre devoir essentiel d'empêcher que nos ressources naturelles nous soient arrachées et qu’ils nous soumettent à leur hégémonie.

 

L'agressivité de l'impérialisme est dirigée à l’heure actuelle contre nos valeurs les plus authentiques. Ils ne supportent pas la solidarité qui nous caractérise, ils ne tolèrent pas la justice sociale et encore moins l'équité dans la répartition des revenus. Ils détestent de façon irrationnelle la vocation souveraine des peuples et ne respectent pas leur droit de choisir le système politique que nous pourrions décider.

 

Ils agressent le développement durable et la coexistence harmonieuse avec l'environnement.

 

Ils détestent et attaquent la vision latino-américaine et caribéenne de l'unité, de la coopération Sud-Sud et de la recherche de la complémentarité économique. Leur offensive n'a qu'un seul but : prendre le contrôle des immenses ressources naturelles d'une région qu'ils ont considérée pendant longtemps comme leur arrière-cour.

 

C'est pourquoi ils ont repris les principes de la Doctrine Monroe, la «loi » de la subordination régionale aux ambitions des grandes entreprises étasuniennes. C’est à cette fin qu’elle a été conçue voilà 195 ans et son essence reste inchangée. Forts de cette conviction, il est de notre devoir de nous opposer aux prétentions, nullement déguisées, d’exhumer son esprit.

 

« Mettons en avant le social, soyons profondément humanistes, mettons en avant la douleur de notre peuple pour renforcer la cohésion sociale, c'est cela l’ALBA », déclara Chavez dans son discours historique à Mar del Plata en novembre 2005. Ce bref récapitulatif nous prouve tout ce qu’il a été possible de faire.

 

Nous ne devons pas oublier que tout cela a été réalisé sous les balles de la subversion, des coups d’État ou des menaces de coup d’État, des menaces qui ne cessent jamais... le blocus qui ne cesse jamais.

 

Le 14 décembre 2004 justement, Fidel réfléchissait au contexte dans lequel l'ALBA avait été créée : « La bataille est désormais plus dure et plus difficile. Un empire hégémonique, dans un monde globalisé, la seule superpuissance qui a prédominé après la Guerre froide et le conflit prolongé entre deux conceptions politiques, économiques et sociales radicalement différentes, constituent un obstacle énorme pour la seule chose qui pourrait préserver aujourd'hui non seulement les droits humains les plus élémentaires, mais y compris sa survie elle-même. »

 

Certains diront : qu'est-ce qui a changé ? Ce qui a changé, c’est ce que nous avons changé. Et ce n'était pas rien. Souvenons-nous seulement du plus appréciable :

 

À la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, les pays de l'ALBA-TCP ont adopté un plan d'action pour contribuer à la reconstruction et à l’encouragement du développement de ce pays frère des Caraïbes dans les domaines de la santé, des finances, de l'énergie, de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, de la construction, de la sécurité, des transports et de la logistique.

 

Même avec ses insuffisances, l’ALBA-TCP a réalisé des projets visant à unir les potentialités des pays membres dans l’intérêt de nos peuples dans les domaines de l'alimentation, l'environnement, la science et la technologie, le commerce équitable, la culture, l'éducation, l'énergie, l'industrie et les mines, la santé, les télécommunications, les transports et le tourisme.

 

Aujourd'hui, je souhaite tout particulièrement mettre en évidence le pouvoir politique et moral de notre Alliance :

 

Depuis son émergence, le bloc de l’ALBA a défendu des positions fermes et justes pour condamner d’une manière absolue le blocus économique, commercial et financier génocidaire des États-Unis contre Cuba.

 

L’ALBA a soutenu avec énergie le gouvernement du président Evo Morales, en rejetant l'appel lancé par des groupes séparatistes en Bolivie, ce qui a permis de désactiver leurs prétentions à la division.

 

L’ALBA a été la voix de nos voix, celle qui s'est élevée dans des tribunes internationales pour faire sien l'Accord du Sommet de Managua, dans lequel les présidents ont rejeté le coup d'État survenu au Honduras.

 

Ce sont les pays de l'ALBA qui ont réussi à abroger, lors de l'Assemblée annuelle de l'Organisation des États américains en 2008, la suspension infâme de Cuba en tant que membre de l'OEA en 1962.

 

Son soutien au Sommet mondial des peuples sur les changements climatiques et les droits de la Terre-Mère, tenu à Cochabamba, État plurinational de Bolivie, en avril 2010, s’est révélé décisif.

 

Il est essentiel pour l’ALBA d’accompagner le peuple de Porto Rico dans sa lutte pour l'indépendance et la souveraineté nationale. Tout aussi inestimable la constitution du Conseil des mouvements sociaux, mais aussi les rencontres de ces mouvements de l’ALBA, à Tintorero, Venezuela, en 2007, et à Cochabamba, Bolivie, en 2009 et 2010, ainsi que les initiatives et les prises de positions par rapport à des questions fondamentales sur les événements internationaux.

 

Sœurs et frères,

 

Tout ce que nous avons accompli ensemble resterait comme un chapitre de plus de l’effort de notre région pour s’unir – entravé par ses ennemis – si nous ne prenons pas conscience des nouveaux dangers et des menaces auxquels le bloc est confronté.

 

La République bolivarienne du Venezuela et la République du Nicaragua ont été les principales cibles des attaques les plus récentes visant à démanteler la moindre avancée en matière de souveraineté et de justice sociale.

 

Mais l'ALBA-TCP est, en même temps, un bastion infranchissable contre les tentatives des forces réactionnaires d'isoler le Venezuela et le Nicaragua.

 

Il nous faut défendre, contre vents et marées, la pleine validité de l'Alliance en tant qu'espace de résistance, de dialogue et de lutte dont nous nous sentons une partie indéfectible.

 

Pour cette raison, j’exprime notre reconnaissance et notre solidarité au président Nicolas Maduro Moros et au gouvernement démocratiquement élu du Venezuela, ainsi qu'au Nicaragua sandiniste dirigé par le commandant Daniel Ortega Saavedra.

 

Nous serons toujours aux côtés du Venezuela et du Nicaragua, frères de luttes et de rêves pour la dignité de nos peuples.

 

Nous ne pouvons ni être naïfs ni accepter en silence les agressions orchestrées contre d'autres pays frères. Nous ne saurions sous-estimer le grand déploiement de ressources que nos adversaires historiques ont déployées pour faire tomber les gouvernements, imposer le chaos et renverser les autorités démocratiquement élues ou empêcher les forces progressistes et populaires de rester au pouvoir.

 

L'ingérence dans les affaires intérieures des États, la subversion politique, les agressions économiques et leurs effets sociaux, ainsi que les menaces constantes du recours à la force constituent des dangers réels pour la paix et la sécurité dans la région.

 

Le respect des principes de la Proclamation de l'Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix est essentiel pour préserver la stabilité dans la région.

 

Il est impératif de défendre l'éthique et l'honnêteté des administrations publiques et de condamner la judiciarisation de la politique, alors qu'avec une fréquence aussi alarmante on tente d'ignorer la volonté populaire, comme cela s'est produit au Brésil, où des juges véreux, aujourd'hui associés à la droite, continuent de pratiquer l'accusation et la condamnation des leaders progressistes.

 

Il nous faut construire un front, aussi large que possible, qui rassemble des forces de gauche et progressistes, des mouvements et des organisations de la région pour relever ces défis.

 

Et pas un seul instant, nous ne saurions oublier la plus importante et la plus vitale des tâches que nous partageons : nous engager de façon permanente dans la construction, le renforcement et la défense de l’unité. Il s’agit de notre bien le plus précieux. La dette envers nos personnages illustres et l’engagement envers nos enfants.

 

Comme l’a dit Fidel : « Le temps de l'égoïsme doit passer. »

 

L’ALBA-TCP est une nécessité. En tant que mécanisme authentiquement latino-américain et caribéen, il a démontré plus d'une fois qu'il est un espace efficace de concertation, d'unité, de défense des causes les plus justes, d'intégration, de coopération et de solidarité.

 

Les peuples de Notre Amérique accumulent une mémoire douloureuse. Il n'est pas possible d'oublier les leçons du passé, les années cruelles et sombres des dictatures militaires et l'impact du néolibéralisme qu’ils tentent de rétablir, avec les conséquences néfastes que les politiques de chantage, d'humiliation et d'isolement ont eues pour notre région, lesquelles, aujourd’hui comme alors, ont dans les États-Unis le principal responsable.

 

Avec des actions et des discours de plus en plus agressifs, l'empire est aujourd'hui déterminé à réinstaurer la subordination coloniale au gouvernement et aux corporations de Washington.

 

Avec les mêmes postulats qui ont accablé Notre Amérique de douleur et de misère au nom de la liberté – comme Bolivar nous en avait avertis très tôt – les anciennes pratiques reviennent avec de nouveaux atours.

 

Chers compañeros, frères et sœurs,

 

José Marti avait à peine 24 ans lorsqu'il écrivit en un seul paragraphe une leçon d'Histoire que nous devrions tous connaître. Marti disait : « Pizarro a conquis le Pérou quand Atahualpa combattait Huascar ; Cortés a vaincu Cuauhtémoc parce que Xicoténcatl l'a aidé dans son entreprise ; Alvarado est entré au Guatemala parce que les Quichés encerclaient les Zutujiles. Puisque la désunion fut notre mort, quelle vulgaire intelligence, ou cœur mesquin, a-t-il besoin qu’on lui dise que notre vie dépend de l'union ? »

 

Compañeros,

 

Avant le début des échanges, je voudrais remercier, au nom de notre gouvernement et de tout le peuple cubain, la position des pays de l'ALBA-TCP lors du débat et de l'adoption de la résolution visant à mettre fin au blocus des États-Unis contre Cuba à la dernière session de l'Assemblée générale des Nations unies.

 

Je rends hommage à la cohérence, au courage et à la dignité, dont font preuve nos pays frères des Caraïbes, qui refusent d'être soumis à des pressions que nous rejetons avec toute notre énergie.

 

Je réitère également notre opposition à l'insistance de les inclure parmi les pays à revenu intermédiaire, aux mesures injustes prises à leur encontre, en les considérant comme des juridictions non coopératives, et nous appuyons leur juste demande d'indemnisation pour les dommages causés par l'esclavage.

 

Au nom de notre Révolution et de notre peuple, je souhaiterais partager avec vous le profond héritage du plus martinien des Cubains. Fidel nous a enseigné que « nos peuples n'ont pas d'avenir sans l’unité, sans l’intégration ».

 

Bolivar et Marti, Fidel et Chavez nous ont légué des enseignements inestimables, notamment la loyauté envers les principes. Leurs leçons nous montrent le chemin à suivre en cette heure décisive de la Grande Patrie, qui exige de nous l’unité pour continuer à forger ensemble notre seconde et définitive indépendance.

 

Il me semble tout à fait opportun, à ce stade de lutte et de résistance, de rappeler ce que le leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, déclara à Cartagena de Indias en octobre 1995, et je cite : « Nous ne sommes pas de simples spectateurs. Ce monde est aussi notre monde. Personne ne peut remplacer notre action unie, personne ne prendra la parole à notre place. Nous seuls, et seulement unis, pouvons rejeter l'ordre politique et économique mondial injuste que l'on prétend imposer à nos peuples. »

 

Aussi, défendons les nobles idées que nous partageons avec toute notre énergie au sein de l’ALBA-TCP.

 

Je vous remercie (Applaudissements).

 

http://fr.granma.cu/cuba/2018-12-17/la-grande-patrie-nous-demande-detre-unis-pour-continuer-a-forger-notre-seconde-et-definitive-independance