Venezuela, Cuba : Luis Almagro continue à attaquer le Venezuela et Cuba
Lors de l'ouverture de la conférence « La responsabilité de protéger les Amériques, » qui a eu lieu jeudi à Washington, le secrétaire général de l'OEA a demandé à la communauté internationale d'agir face à ce qu'il appelle la « guerre sale » du Gouvernement de Nicolás Maduro contre le peuple vénézuélien.
Les déclarations d'Almagro sont une copie pathétique des déclarations faites par Trump jour après jour :
- « Nous voulons la paix au Venezuela et aujourd'hui, il n'y a pas la paix au Venezuela. Au Venezuela, il y a une guerre déclarée contre le peuple vénézuélien, une guerre sale. »
- « Jusqu'à quel point peut aller la lâcheté de la communauté internationale pour qu'elle ne prenne pas de mesure ? » s'est demandé Almagro et il a affirmé que « toutes les options doivent rester ouvertes. »
-Il a accusé le Gouvernement de Nicolás Maduro d'être responsable de la « purge de millions de Vénézuéliens » et a regretté que toute la société du pays ait été « affectée » par des niveaux de répression qui ont provoqué « la pire crise migratoire » de l'histoire de l'Amérique Latine.
- « Nous ne pouvons être indifférents à aucune situation de crimes d'atrocité, nous ne pouvons être indifférents à à aucune situation de crimes contre l'humanité, (…). Nous devons trouver des mécanismes de réponse. »
-Il a dénoncé l'arrestation, hier matin, du terroriste Roberto Marrero, chef du bureau du dirigeant d'opposition Juan Guaidó et s'est demandé : « Quand ils emprisonnent Guaidó, que faisons-nous, un autre communiqué de condamnation ? »
-Il a qualifié l'arrestation de Marrero de « non fondée, arbitraire et manquant complètement de garanties. »
- « Enfin, cette action du régime met trop en danger, affecte trop sérieusement le Gouvernement de transition. Par conséquent, des actions qui vont au-delà de la condamnation doivent être nécessaires, » a conclu le secrétaire général de l'OEA.
Almagro contre Cuba
En évoquant la « répression » qui, selon lui et selon Trump règne quotidiennement au Venezuela, il a précisé « avec le soutien de Cuba » et signalé qu'il y a « des tortures psychologiques et physiques sadiques, » « de brutales volées de coups, » « des décharges électriques, » « des asphyxies, » et des « viols » dont les victimes sont non seulement des opposants civils et militaires mais aussi les membres de leur famille.
Almagro a également accusé Cuba d'exporter son « modèle raté » au Venezuela et de collaborer à des actions de répression en échange du brut qu'elle reçoit de Caracas.
« La dictature cubaine a perpétré pendant 60 ans un système raté qui empêche son peuple de jouir de ses droits politiques, civiques, économiques et sociaux. Elle a amené cela dans son intervention au Venezuela pour exporter un modèle raté et conserver son flux de pétrole. »
« Le régime cubain organise des cours de renseignement pour les officiers du renseignement vénézuélien dans tout le pays. »
Almagro a appelé la communauté internationale à ne pas tolérer plus cette situation qu'il considère comme contraire aux principes du système inter-américain parce qu'elle apporte son soutien à un gouvernement « illégitime. »
« Jusqu'à présent, la communauté internationale a considéré comme normal le régime cubain et son système répressif. Nous ne devons pas accepter cette situation qui n'est ni plus ni moins qu'une 'intervention flagrante au Venezuela. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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