Venezuela : Un « marin » étasunien infiltré a participé aux troubles sur la frontière
Une vidéo qui montre un « marin » étasunien participant aux troubles sur la frontière entre le Venezuela et la Colombie court sur les réseaux sociaux. Le soldat des Etats-Unis se trouve parmi les ‘guarimberos,’ un terme qu'on applique aux manifestants de l'opposition vénézuélienne contre le président Nicolás Maduro.
Selon le site Lechuguinos, le « marin » des Etats-Unis Luis Medina a participé aux tentatives pour provoquer a violence sur la frontière dans les environs de Cúcuta. Sur la vidéo publiée par le média, on peut voir le « marin » exiger du président étasunien Donald Trump l'intervention au Venezuela.
Les journalistes de ce média assurent que cette vidéo prouve que les Etasuniens, le président colombien Iván Duque et la droite vénézuélienne « ont un plan pour semer la violence au Venezuela. »
« Dans les guarimbas de la frontière entre le Venezuela et Cúcuta, non seulement on a utilisé des jeunes colombiens et vénézuéliens comme chair à canon – il fallait s'y attendre – mais directement des « marins » étasuniens infiltrés parmi eux, » a écrit à ce sujet la politologue espagnole Arantxa Tirado sur son compte Twitter.
Sur son compte Instagram, Luis Medina a mis des photos de lui vêtu d'un uniforme des « marins » des Etats-Unis.
Dans une publication du 1° mars, le « marin » écrit : « Nous sommes en train de chercher de futures recrues pour le second appel. Patience. Le plan B est en route. » Et il met l'étiquette #teaminsurgenciavnzl (équipe vénézuélienne d'insurrection).
Sur les frontières du Venezuela avec la Colombie, dans l'état de Táchira (ouest) et avec le Brésil dans l'état de Bolívar (sud), un groupe de personnes a tenté de faire entrer, le 23 février dernier, des camions chargés d'aliments et de médicaments donnés par les Etats-Unis et d'autres pays bien que les passages frontaliers soient fermés et que le président Nicolás Maduro ait refusé leur entrée.
285 personnes dont 255 Vénézuéliens ont été blessées dans les affrontements qui se sont produits sur la frontière avec la Colombie et 2 des 8 camions qui transportaient de l'aide ont été incendiés.
Le Gouvernement vénézuélien a affirmé à de nombreuses occasions que les Etats-Unis et la Colombie utilisent le prétexte de l'aide humanitaire pour justifier une invasion et un coup d'Etat contre Maduro qui, en outre, assure que le pays n'est pas en crise et à cause de cela, a refusé l'entrée des chargements.
Maduro a aussi annoncé ce jour-là que le Venezuela rompait les relations avec la Colombia et a donné 24 heures aux diplomates colombiens pour quitter le pays, ce qu'ils ont fait le 24 février par les passages frontaliers bien qu'ils soient fermés.
Source Spoutnik
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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