Bolivie : Un projet des Etats-Unis pour attaquer la Bolivie
Les députés qui, dans une lettre, ont demandé que les Etats-Unis interviennent dans les affaires intérieures de la Bolivie obéissent aux politiciens d'opposition Samuel Doria Medina et Jorge Tuto Quiroga, déclare une source gouvernementale. Si nous regardons ce qui s'est passé ces dernières années, ce sont ces personnages néfastes, Doria Medina et Tuto Quiroga, qui ont vendu le pays ce sont eux qui ont hypothéqué le pays, a affirmé le ministre de la Présidence Juan Ramón Quintana dans une interview accordée à la radio San Gabriel, de la ville d'El Alto.
Aujourd'hui, ils continuent à faire de la politique pour essayer de détruire la Bolivie, a ajouté le fonctionnaire.
En parlant des 12 députés qui ont adressé une lettre au président Donald Trump, il a expliqué qu'ils obéissent à Doria Medina et Tuto Quiroga qu'il a accusé d'être les « tuteurs » de la lettre car ils sont les dirigeants politiques de la plupart des signataires qualifiés de traîtres par des députés et diverses organisations sociales.
Il a ajouté que le but est de transformer l'Etat Plurinational de Bolivie en Gouvernement servile envers un gouvernement misogyne et anti-immigrant comme celui de Trump.
A propos de Doria Medina, dirigeant d'Unité Nationale, il a rappelé qu'en 2006, lors d'un contact avec l'ambassade des Etats-Unis, il avait demandé la même chose que les députés dans leur lette : « déstabiliser la Bolivie. »
Il a ajouté que Quiroga demandait « qu'on étrangle économiquement la Bolivie et que ça, nous pouvons e prouver avec les câbles qu'envoyait l'ambassadeur des Etats-Unis (Phillip Goldberg) au Département d'Etat.
Selon Quintana, Doria Medina a dit à Goldberg de ne pas affronter directement Evo Morales et de le faire moins directement mais de continuer à le démolir en tant qu'ambassade, « c'est à dire de frapper ( Morales) beaucoup plus durement mais que ce ne soit pas aussi évident que c'est en tant que Gouvernement des Etats-Unis. »
A propos de Quiroga, il a rappelé qu'entre 2006 et 2007, il a dit à l'ambassadeur des Etats-Unis qu'ils devaient en finir avec le Gouvernement d'Evo Morales et revenir à l'époque néolibérale.
« Ils n'ont pas arrêté de saboter, ils ne cessent pas de toucher de l'argent des Etats-Unis pour faire de la politique. Samuel Doria Medina n'a pas arrêté, au contraire, plus ils font d'actions politiques contre le processus de changement, plus ils touchent, ils demandent plus d'argent. »
Il a indiqué qu'actuellement, ils demandent certainement plus d'argent pour faire taire ces députés.
Des autorités politiques, gouvernementales et des organisations sociales ont déclarées « inacceptables et répréhensibles » les actions d'un groupe de députés d'opposition et de représentants de ce qu'on appelle les plateformes citoyennes qui ont demandé dans une lettre à Trump qu'il empêche le président Evo Morales d'être candidat aux élections générales du 20 octobre 2019.
Les signataires de cette lettre sont les députés Carmen Eva González, Reina Isabel Villca, Amílcar Barral, Enrique Siles Montesinos, Rodrigo Valdivia, María Calcina, Yeimi Peña, Cira Castro et Susana Campos (tous d'Unité Démocratique).
L'ont également signée :
Augustin Condor, Edgar Tendon et Norma Acérola (du Parti Démocrate Chrétien), ainsi que les représentants des plateformes citoyennes María Annelée Suerez (Mouvement Rues de Bolivie), Alan Carlos (Mouvement Humaniste) et Roger Martínez (Fouder of the Bolivian réal Oppsition).
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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