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Venezuela : Plus de 50 000 Vénézuéliens inscrits dans le Plan Retour dans la Patrie
Selon les statistiques du Plan Retour dans la Patrie, 60% des rapatriés sont des femmes et 30% des enfants.
50 766 Vénézuéliens ont fait les démarches, dans différents pays, pour rentrer au Venezuela grâce au Plan Retour dans la Patrie, a fait savoir la Directrice Générale du Bureau des Relations Consulaires, Eulalia Tabares.
Elle affirme que ce Plan, mis en place par le président du Venezuela, Nicolás Maduro, « est le seul au monde qui le fait massivement. Dans aucun autre pays, il n'y a de rapatriements de cette sorte, » a-t-elle déclaré lors d'une interview accordée à une émission spéciale diffusée par Venezolana de Televisión (VTV).
Elle a noté que ce travail est possible grâce aux institutions de l'Etat qui y sont impliquées comme c'est le cas du Consortium Vénézuélien des Industries Aéronautiques et des Services Aériens (CONVIASA), qui assure le transport de ces passagers.
Elle a indiqué qu'une fois rentrés, ils sont pris en charge pour être intégrés dans le système de protection sociale du Gouvernement et que, quand ils arrivent à l'aéroport international de Maiquetía Simón Bolívar, le Système Intégral de Transport Terrestre (SITSSA) assure leur transport jusqu'aux différents états du pays.
Tabares a ajouté qu'il existe des cas en provenance d'Espagne, d'Italie et du Portugal qui sont en attente de l’organisation d'un transport massif de ces pays.
Selon les statistiques du Plan Retour dans la Patrie, 60% des rapatriés sont des femmes et 30% des enfants, a annoncé la fonctionnaire. Elle a souligné que « la femme est le sujet le plus vulnérable, en terme de salaire, elle n'est pas égale, on lui fait faire plus d'heures de travail et on l’exploite même presque pendant 20 heures par jour, » a-t-elle dit en évoquant les cas dont font état les femmes qui ont décidé de rentrer au Venezuela.
Et elle a ajouté que quand elles ont décidé de dénoncer le fait qu'elles avaient été victimes d'exploitation au travail ou de mauvais traitements, les autorités locales ont répondu à ces femmes que « Ca, c'est au Venezuela, ici, ça n'est pas envisagé, » en parlant des systèmes de protection ou des lois de défense de la femme dans le pays.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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