Venezuela : Des secteurs de l'opposition condamnent l'Ordre Exécutif de Donald Trump
Malgré les sympathies manifestes d'un secteur qui applaudit l'élargissement des mesures coercitives et unilatérales de Donald Trump contre le pays, plusieurs acteurs politiques de l'opposition même ont condamné catégoriquement le blocus que les Etats-Unis prétendent imposer grâce à l'ordre exécutif « d'embargo total » signé lundi dernier.
Lors d'une interview accordée à la chaîne Globovisión, le dirigeant du parti Avancée Progressiste, ex-candidat à la présidence, Henri Falcón, a prévenu que les sanctions pourraient générer une grave crise qui, à son avis, affecterait les secteurs les plus nécessiteux directement touchés par la chaîne de mesures coercitives contre le pays.
« Personne ne peut nier que les sanctions ont aiguisé le problème puisqu'elle sont eu un impact très négatif dans les domaines de la distribution des aliments, des médicaments, sur les services publics qui ont beaucoup à voir avec les sanctions, » a-t-il dit.
Celui qui a aussi été gouverneur de l'état de Lara a remis en question les fondements politiques de cette mesure car à son avis, au lieu de provoquer un changement politique « le blocus n'a pas d'effet réel sur le Gouvernement, au contraire, il provoque la cohésion. »
Pour sa part, le secrétaire exécutif de Alternativa Uno Juntos, Rafael Curvelo, a condamné le nouvel ordre exécutif de Donald Trump en indiquant que « ce sont des mesures qui affecteront les Vénézuéliens. »
« C'est un problème grave qui nous affecte tous. Je suis contre des mesures comme celle-là, ce sont des mesures qui ne touchent pas les fonctionnaires, elles touchent directement le peuple, » a affirmé le dirigeant politique sur Unión Radio.
Aussi bien Falcón que Curvelo et les députés de l'Assemblée Nationale dans l'illégalité Melva Paredes, Manuel Texeira et le dirigeant politique Carlos Melo ont été d'accord pour exprimer leur soutien au processus de dialogue entre le Gouvernement et l’opposition qui se déroule actuellement à La Barbade avec la médiation du Royaume de Norvège.
« Les Etats-Unis, ce qu'ils veulent, c'est une tutelle et cela, nous devons le refuser. Au-delà de ceux qui sont à La Barbade, nous pensons que c'est un mécanisme et un espace qui doit prévaloir, un mécanisme et un espace qui doit nous aider à résoudre les problèmes immédiats de la population, » a indiqué Curvelo.
Source en espagnol :
URL de cet article :