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Vocation de mercenaire

14 Août 2019, 16:57pm

Publié par Bolivar Infos

 

Certains font partie de grandes armées privées, créées principalement aux États-Unis. Ils gagnent de bons salaires. D'autres sont mercenaires par vocation et même pour « quatre sous », également payés par le même compte, et sont capables de soutenir le blocus, d’applaudir la Loi Helms-Burton... Ils se prêtent à tout compromis contre le pays qui les a vus naître

 

Elson Concepcion Pérez,13 août 2019 17:08:12

 

IL est bon parfois de dépoussiérer les papiers et de chercher des concepts, dont les ennemis du monde se sont appropriés et qu’ils portent même implicitement inscrits dans leur propre ADN. L'un de ces mots – mercenaire – apparaît généralement lié à des individus ou des armées opérant dans n'importe quelle partie du monde et dont leur seule conviction est de gagner de l'argent, beaucoup d'argent.

 

Selon Wikipédia, « un mercenaire est un soldat ou une personne ayant une expérience militaire qui combat ou participe à un conflit militaire par intérêt économique et personnel, généralement sans aucune ou peu de considération pour l'idéologie, la nationalité, la préférence politique ou religieuse de la partie pour laquelle il combat ». Ils sont également qualifiés de tueurs à gages et de chasseurs de primes.

 

Selon Russia Today, on sait qu'au cours de la première décennie du 21e siècle, le marché des armées privées de mercenaires a explosé jusqu’à devenir une entreprise qui génère plus de 100 milliards de dollars. Sans compter, bien sûr, les mercenaires qui vendent leur âme au diable pour de l'argent et ne vont pas à la guerre – peut-être par lâcheté – mais qui se prêtent aux actions les plus viles contre leurs concitoyens.

 

Rappelons que lorsque les grands scandales sur les mercenaires en Irak, en Afghanistan et dans d'autres épicentres de guerre ont éclatés, il a été prouvé que nombre d’entre eux étaient originaires de pays européens, des États-Unis et même de certains pays d'Amérique latine. Aucun d'eux n'était cubain.

 

Mais intéressons-nous à d'autres mercenaires – égaux ou pires –qui, pour de l'argent, sont même capables de demander une intervention militaire étrangère dans leur propre pays, comme Juan Guaido au Venezuela, ou ceux qui soutiennent les mesures de blocus et vont jusqu’à applaudir Donald Trump pour avoir appliqué contre Cuba le Titre III de la Loi Helms-Burton.

 

En général, ces derniers ne reçoivent pas de salaire, mais ils savent ramper aux pieds du maître impérial en échange d'un billet d'avion et d’un financement pour voyager en Europe ou aux États-Unis, ou reçoivent de déshonorantes aumônes pour leur contribution à la « cause cubaine », comme on dit à Washington.

 

Ce type de mercenaire s’enhardit lorsqu'il voit des pays voisins comme le Venezuela, assiégés et attaqués par leur propre maître. C'est le moment choisi par certains de ces petits personnages pour aller jusqu’à préconiser l’envoi de lettres à la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, la Chilienne Michelle Bachelet, pour qu’elle « rédige » un rapport sur la question à Cuba, à l'instar du rapport récemment publié sur le Venezuela.

 

Ils savent bien que ces rapports arrivent conçus et rédigés par le Département d'État étasunien et il convient de leur rappeler que toutes ces infamies contre Cuba se sont systématiquement effondrées face à la vérité – au risque d’être redondant – et face à la dignité d'un peuple entier qui sait identifier, combattre et vaincre ses ennemis, qu'ils soient internes ou externes.

 

Je qualifierais ces apatrides de mercenaires dans l’âme, de ceux qui, en tant que traîtres, sont finalement haïs par leurs propres instigateurs. Dans ces cas-là, ce sont des institutions étasuniennes comme l’Usaid qui se charge de passer ces contrats sordides, sous couvert d’agence de développement, ou de groupes de contre-révolutionnaires nostalgiques installés à Miami, et même certaines ONG, ou l'Organisation des États américains (OEA), marquée par l’empreinte révélatrice de Luis Almagro.

 

Il conviendrait également de rafraîchir la mémoire de ceux qui – d'ici ou de là-bas – jouent le rôle de mercenaires par vocation que les lois accompagnent la conviction des Cubains de ne permettre qu’aucun mercenaire militaire ou civil n’agissent d'agir contre leur propre peuple.

 

Le peuple digne, courageux et sûr de lui préviendra toujours ceux qui, ici, se vendent pour quatre dollars pour servir une puissance étrangère, que quiconque demande la poursuite du blocus, quiconque soutient l'application de la Loi Helms-Burton et applaudit la rupture des liens entre les Étasuniens et les Cubains, sont aussi mercenaires que ceux qui utilisent des armes contre des peuples, même si ceux-ci sont mieux payés.

 

http://fr.granma.cu/mundo/2019-08-13/vocation-de-mercenaire