Venezuela : Michelle Bachelet ignore toujours les preuves fournies par le Ministère Public
Le nouveau rapport remis à la Haute Commissaire aux Droits de l'Homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Michelle Bachelet, et présenté lundi dernier, 9 septembre, ignore toujours les preuves fournies par le Ministère Public et l'ampleur de la lutte menée par le Gouvernement pour veiller aux Droits de l'Homme des citoyens, a déclaré mercredi le Procureur Général de la République, Tarek William Saab.
« Dans ce rapport sur le Venezuela, que Bachelet a lu, rien de ce que lui a remis le Ministère Public n'apparaît. La Haute Commissaire et son équipe ignorent ces informations. Pour moi, ce rapport a été écrit par des techniciens qui avaient déjà travaillé ici, » a déclaré William Saab lors d'une interview accordée à l'émission Point de Rencontre diffusée par VTV.
Saab a jugé qu'il était grave que la Haute Commissaire affirme que « le Ministère Public ne fait rien » bien que cette institution ait jugé cette année 406 fonctionnaires des corps de sécurité vénézuéliens pour des délits en rapport avec des violation des Droits de l'Homme.
« Comment peux-tu faire une présentation officielle si tu ignores ce qu'on t'a présenté ? » a déclaré le Procureur Général de la République.
Mardi 10 septembre, le vice-ministre des Affaires Multilatérales de la Chancellerie vénézuélienne, Alexander Yánez, a signalé lors de la 42° session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, les inexactitudes et les erreurs du rapport dont les preuves sont biaisées, 460 des 558 interviews qui y figurent ayant été faites à l'étranger et 82% des personnes interrogées n'habitant pas le pays, la même chose que dans le premier rapport qui avait été rejeté par le Gouvernement parce qu'il présentait une vision sélective et partielle de la situation des Droits de l'Homme dans le pays.
Le procureur déclare dans cette émission : « A cette occasion, elle dit que le MP lui avait envoyé le rapport où il est question de 104 fonctionnaires jugés, maintenant, 109 mais avait oublié d'autres informartions concernant le destitution de fonctionnaires. »
Il note aussi que « 695 ont été accusés de délits concernant les Droits de l'Homme , de traitements inhumains, de violations, entre autres. Il y a une actiond e l'Etat qui nous permet de tenir bon. »
Cette information et bien d'autres qui ont été remises à la Haute Commissaire de l'ONU ont été totalement ignorées par le Conseil des Droits de l'Homme lors de sa 42° session.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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