Bolivie : Annuler les élections est un coup d'Etat
L'annulation des élections générales aujourd'hui est un coup d'Etat orchestré par l'opposition qui n'accepte pas sa défaite aux élections, a déclaré le président de la Bolivie, Evo Morales.
Le Président a précisé qu'ignorer les suffrages signifie mépriser le vote du peuple, c'est pourquoi il a demandé à l'opposition de faire des propositions viables dans le cadre de la Constitution Politique de l'Etat.
« En Bolivie, on respecte la Constitution et il n'y a aucun article qui dise que les élections peuvent être annulées, » a-t-il déclaré en réponse à la décision du Comité National de Défense de la Démocratie (CONADE).
L'Organisation des Etats Américains (OEA) a commencé hier un audit intégral des élections qui durera au moins 2 semaines pour rendre encore plus transparent le processus et écarter les dénonciations d'une soi-disant fraude.
Le candidat de la Communauté Citoyenne, Carlos Mesa, qui a perdu les élections, a d'abord demandé un second tour sans attendre le décompte officiel des voix. Ensuite, il a demandé un audit international pour suspicion de fraude et maintenant, il appelle instamment à ne pas reconnaître les résultats des élections.
L'annulation signifie que l'élection de tous les membres de l'Assemblée « ne sert à rien (...) Annuler c'est ne pas reconnaître ce vote, » a-t-il affirmé.
« Je ne sais pas d'où ça vient, sur quelle règle ils se basent pour se lancer à annuler les élections. Maintenant, c'est comme au tmeps de la dictature, c'est una utre sujet, que le peuple réfléchisde ! » a déclaré Morales.
Le binôme du Mouvement Vers le Socialisme est sorti vainqueur des élections de dimanche 20 octobre avec 47,8% des voix et un écart de 10,57 points sur Mesa qui refuse de reconnaître les résultats et dirige des mobilisations racistes et violentes dans certaines villes avec des civils et des alliés politiques.
(Avec des informations de Prensa Latina)
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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