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Bolivie : L'opposition donne 48 heures à Evo pour démissionner
Le président du Comité Pro Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, a fait savoir que les représentants civils du pays ont donné 48 heures à Evo Morales pour démissionner. « S'ils ne le fait pas lundi, nous allons prendre des décisions pour qu'il s'en aille, » a-t-il dit ce soir devant une foule réunie à Santa Cruz.
Pour montrer qu'il n'y a pas de division entre les représentants civils et le Comité de Défense de la Démocratie (CONADE), à cette réunion ont participé les dirigeants Juan Carlos Ramos, de Tarija, Rolando Villena, CONADE; Omar Sánchez, Plateformes Unies Cochabamba, et Mariel Torres, Kuñambarate d'Oruro. Ils ont indiqué qu'ils resteront unis dans les protestations qui se déroulent dans le pays pour rejeter les résultats des élections générales et exiger de nouvelles élections.
Ils ont indiqué aussi que les représentants civils de Pando et de Potosí n'ont pas pu venir pour diverses raisons mais qu'ils auraient connaissance des décisions qui seront portées à la connaissance de toute la population bolivienne.
Depuis 11 jours, le pays est troublé par diverses mobilisations qui demandent de nouvelles élections générales mais cette fois sans Evo ni Carlos Mesa.
« Je pense qu’il faut que nous, nous puissions prendre des décisions beaucoup plus dures pour que nous puissions renforcer la demande de démission, c'est pourquoi je veux dire au tyran qu'il a 48 heures à Evo Morales pour démissionner parce que lundi, à 7 heures du soir, ici-même,(…) nous allons prendre des décisions et nous allons garantir qu'il s'en aille, » a déclaré Camacho, ovationné par les assistants.
Lettre aux Forces Armées
Cette déclaration a été faite après la lecture d'une lettre adressée au Haut Commandement Militaire qui devrait arriver demain à l'Etat Major à La Paz. Cette lettre lance un appel aux Forces Armées à se joindre à la grève générale qui se déroule dans plusieurs départements du pays.
« En ce moment si dramatique et crucial pour notre pays, vous devez être aux côtés de son peuple, ne vous laissez pas effrayer par des ambitions démesurées, celui qui gouverne passe,le peuple reste et Dieu punit. Que la devise soumission et constance devienne engagement envers Dieu et la Patrie, » dit la lettre approuvée à l'unanimité.
« Nous sommes fiers de votre décision de ne pas tirer sur le peuple, » dit-elle aussi et elle ajouté : « en ce moment, vous devez être aux côtés du peuple. »
Les représentants civils ont déclaré que la grève ne serait pas levée et que les blocus seront maintenus dans toutes les villes comme c'est le cas à présent.
E la fin de son discours, Camacho a dit : « Et (je veux ) lui dire (à Morales) que nous ne somme spas en train de renverser un Gouvernement mais que nous libérons toute une nation. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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