Bolivie : Le Venezuela condamne l'usurpation de la Présidence
Communiqué
La République Bolivarienne du Venezuela exprime son ferme rejet de la parodie représentée hier à l'assemblée Législative bolivienne qui a fini par l'auto-proclamation illégale d'une parlementaire en tant que soi-disant Chef de l'Etat, une cérémonie par laquelle on a cherché à faire croire que le fait de déposer par la force le Président légitime de l'Etat Plurinational de Bolivie, le camarade Evo Morales Ayma, était une chose naturelle et légitime.
Extrêmement inquiétante est la récurrence de ces formules utilisés par la droite putschiste de la région pour prendre le pouvoir politique qu'elle n'est pas capable d'obtenir par le vote des peuples grâce à des interprétations tordues des règles constitutionnelles concernant l'accession et la succession à la tête de l'Etat comme on l'a vu lors des coups d'Etat successifs au Venezuela en 2002, au Honduras en 2009, au Paraguay en 2012, au Brésil en 2016, de l'usurpation de la charge de vice-président en Equateur en 2018, de la tentative manquée d'usurpation au Venezuela en 2019 et enfin lors de l'événement grotesque qui a eu lieu hier en Bolivie.
Cette acte fallacieux a été public, notoire et communicationnel et il s’est produit en présence d'à peine 1 tiers des parlementaires, très loin du quorum requis pour que l'Assemblé Législative puisse siéger légalement.
Il faut souligner que la honteuse Organisation des Etats américains a été l'instrument principal de l'impérialisme pour exécuter ce coup d'Etat en Bolivie grâce à un faux audit électoral et à la justification de cet événement grâce à des arguments de fraude infondés et à la complicité de la vieille oligarchie bolivienne violente et raciste.
Le Venezuela rejette l'usurpation de la Présidence de l'Etat Plurinational de Bolivie et lance un appel à la communauté internationale pour qu'elle participe au rétablissement de l'ordre constitutionnel en rejetant cette escroquerie parlementaire qui prétend s'imposer au pays andin, notre frère et qui amène inévitablement plus d'instabilité politique et sociale.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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