Chili : Plus de possibilités de répression pour la Police
Claudia Carvajal G.
Le Conseil de Sécurité Nationale ne s'est pas réuni depuis 2014, justement sous le premier mandat de Sebastián Piñera. 3 semaines après le début de ce qu'on appelle l'explosion sociale, le Gouvernement reste centré surla sécurité et l'ordre public.
Lors d'uen apparition publique à une heure inhbaituelle, le Président a fait savoir qu'il ferait en urgence les démarches au Congrès pour instaurer un nouvel ordre du jour de sécurité.
En insistant sur la violence, le vandalisme et en parlant même de terrorisme, Sebastián Piñera a affirmé qu'il a écouté « attentivement et avec humilité les manifestations des Chiliens » à propos de l'augmentation des pensions en établissant un revenu minimum garanti, la stabilisation des prix des transports, des médicaments, des augmentations de ressources, des augmentations d'impôts, une baisse sur l'alimentation et du nombre de parlementaires et il a déclaré que l'ordre du jour que les citoyens ont mis en discussion publique est un ordre du jour dur et exigeant.
Mas ensuite, le Président, flanqué du sous-secrétaire à l'Intérieur, Rodrigo Ubill, et du ministre de l'Intérieur, Gonzalo Blumel, a déclaré que l'une des fonctions principales de l'Etat « est le maintien de l'ordre et de la sécurité publique et pour ce faire, les Carabiniers et le PDI ont le soutien du Gouvernement.
« Pour renforcer l'efficacité des forces de l'ordre et combattre la délinquence, nous voulons annoncer un ordre du jour dont les principales composantes sont :
Projet de loi anti-pillages
Discussion immédiate du projet de loi anti-cagoulés, plus de rigueur envers le délit de troubles publics avec capuche.
Parrainage et urgence d'une motion concernant les désordres avec barricades et entrave à la libre circulation.
Création d'un bureau d'avocats spécialisés en plaintes criminelles pour poursuivre les désordres publics.
Création d'une équipe spéciale de Procureurs, de Carabiniers et du PDI pour améliorer le renseignement et la prévention des délits.
Augmenter la capacité de surveillance aérienne.
Renforcer à travers les Carabiniers et le PDI lapossibilité de dénoncer pour pouvoir poursuivre pénalement les violents et les vandales.
Création d'un projet de loi qui établit un statut de protection pour les forces de l'ordre et de sécurité.
Discussion immédiate d'un projet de modernisation du renseignement national étant donné l'urgence du projet pour moderniser les Polices, ce qui implique une réorganisation et un meilleur contrôle des Droits de l'Homme et de la probité.
Pour celui qui est encore le chef du gouvernement, cet ordre du jour « représente un apport significatif et important à l'amélioration de notre capacité à contrôler et à maintenir l'ordre public. Son approbation est urgente et nécessaire. »
Enfin, le Président a annoncé qu'il a décidé de convoquer le Conseil de Sécurité Nationale (COSENA) à une session ce jeudi à 19 heures dans les dépendances du Palais de La Moneda.
Le COSENA est composé par le Président de la République en personne qui le dirige, le Président du Sénat, le Président de la Chambre des Députés, le Président de la Cour Suprême, les Commandants en Chef des forces Armées et le Géénral qui dirige les Carabiniers, le Contrôleur Général de la République.
Peuvent aussi être présents les minsitres de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, de la Défense, le Chanceier et le minsitre de l'Economie, du Développement et du Tourisme.
Radio Uchile
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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