Bolivie : Le Ministère Public de la dictature demande une alerte rouge d'INTERPOL contre Evo
Le procureur général de l'Etat, Juan Lanchipa, a demandé officiellement par écrit jeudi à INTERPOL qu'elle active une alerte rouge contre Evo Morales pour terrorisme et sédition.
La note est datée du 9 janvier et est destinée au colonel Jorge Campos, Directeur National d'INTERPOL.
Il y est dit qu'Evo Morales et Faustino Yucra (en fuite pour trafic de drogues) sont sous le coup d'une enquête pour terrorisme et sédition, c'est pourquoi une coordination avec cette institution est nécessaire.
« Je demande à votre direction d'activer les démarches pour l'alerte rouge contre le citoyen Juan Evo Morales Ayma pour qu'il soit arrêté et j'ajoute à cet effet le mandat d'arrêt, les antécédents relatifs au procès ainsi que le registre d'identification, les pièces demandées par le Règlement d'INTERPOL sur le traitement des données, » dit le texte.
Le procureur Lanchipa avait nié le 8 janvier avoir activé l'alerte rouge contre Morales mais le lendemain, il en avait fait la demande.
La dictature bolivienne n'a pas cessé, depuis qu'elle s'est installée par la force, de persécuter le président légitime et d'emprisonner beaucoup de ses partisans. Plusieurs ministres d'Evo sont confinés à l'ambassade du Mexique sans qu'on leur accorde la permission de quitter le pays.
Le président est actuellement en Argentine en tant que réfugié politique.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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