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Venezuela : Les Etats-Unis financeront « l'Assemblée Nationale » de Guaidó et des médias d'opposition
Le représentant spécial du Gouvernement étasunien pour le Venezuela, Elliott Abrams, a affirmé qu'en 2020, le Gouvernement Trump versera des fonds à « l'Assemblée Nationale » que dirige soi-disant le député Juan Guaidó, à des médias que les Etats-Unis appellent « la presse libre » et aux « forces de la liberté » de l''opposition vénézuélienne. C'est ce qu'il a dit lors d'une conférence de presse, le 6 janvier.
Interrogé par une journaliste sur es « aides » que le Gouvernement étasunien donnerait aux « forces de la liberté, » Abrams a rappelé que le Congrès étasunien a approuvé « une bonne quantité d'argent pour aider l'opposition démocratique au Venezuela. » Il a déclaré : « Nous sommes en train de réfléchir aux façons d'utilsier ces fonds et d'essayer de faire que d'autres pays apportent aussi un soutien politique, diplomatique et financier aux forces le liberté au Venezuela. »
« Nous avons des fonds que nous pouvons utiliser pour l'Assemblée Nationale et il y a tout un tas de choses, » a admis le porte-parole étasunien.
Abrams n'a pas voulu répondre à la journaliste sur la somme qui serait versée à l'opposition vénézuélienne mais il a dit : « Nous aovns un accord avec le « Gouvernement légitime » du Venezuela, un accord de développement et nous sommes autorisés à faire des choses pour aider, par exemple, al presse libre du Venezuela pour qu'elle continue à diffuser et qu'elle soit publiée. »
Il a signalé que les fonds sont versés à travers l'USAID (Agence des Etats-Unis pour le Développement International) et à travers le Bureau de la Démocratie et des Droits de l'Homme du Département d'Etat.
Le porte-parole du Gouvernement étasunien a aussi annoncé que les sanctions personnelles et économqiues seront augmentées pour « essayer de faire encore plus pression sur le régime. »
Auparavant, Abrams avait félicité Juan Guaidó pour avoir soi-disant été réélu président de l'Assemblée Nationale le 5 janvier dernier lors d'une session controversée aui a eu lieu au siège du journal d'opposition El Nacional à laquelle ont participé des députés qui avaient été destitués, des députés suppléants qui n'avaient pas prêté serment et des députés qui ont voté à distance en s'appuyant sur une modification du règlement intérieur sur l'ordre et sur les débats qui a été annulée par le Tribunal Suprême de Justice parce qu'elle violait la Constitution.
Le 5 janvier, Luis Parra a été élu président de l'Assemblée Nationale lors d'une session que Guaidó n'a pas reconnue parce qu'on n'a pas permis d'entrer à un groupe de députés qui avaient été destitués et étaient des suppléants qui n'avaient pas prêté serment.
Parra, un député de l'opposition du parti Primero Justicia, a été élu avec les voix du bloc d'oppsoition « Rébellion des Régions » (composé de députés de l'opposition qui ont eu des désaccords avec Guaidó) et du Bloc de la Patrie, composé par les partis qui soutiennent le Président Nicolás Maduro.
Critiques de l'opposition
La journaliste Patricia Poleo, ouvertement opposée au Gouvernement de Maduro mais également critique envers Guaidó, a admis dans une interview qu'elle a accordée à Jaime Bayly ce même 6 janiver à Miami, Etats-Unis, que parmi les députés d'opposition, « il y a un grand ressentiment » dû à la façon dont Juan Guaidó aurait réparti les fonds remis en 2019 par le Gouvernement des Etats-Unis.
« Evidemment, aujourd'hui, Elliott Abrams fait des déclarations disant que les Etats-Unis ont donné de l'argent pour l'Assemblée Nationale, pour son fonctionnement. Où est cet argent ? » se demande Poleo dans l'émission «Bayly Show» diffusée sur Mega TV. Elle poursuit : « Certains députés ont reçu de l'argent. D'autres députés étaient vexés parce qu'aux uns, on donnait 500 dollars par semaine et à eux, onleur en odnnait 100. Ces derniers mois, cette discussion était sur le tapis. »
Poleo et Bayly ont reconnu que Guaidó a « un budget, une petite caisse » qui, selon le présentateur de l'émission, tourne autour de 90 000 000 ou 100 000 000 de dolalrs.
Poleo a aussi admis que beaucoup des soi-disant députés qui ont voté pour Juan Guaidó le 5 janvier dernier étaient des suppléants qui n'avaient pas prêté serment et qu'il y a eu des cas où les députés titulaires ont voté à la session qui a élu Luis Parra tandis que leurs suppléants votaient à la session qui a soi-disant élu Guaidó. C'est tout à fait illégal.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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