Bolivie : Evo Morales dénoncera la saisie de ses papiers devant les instances internationales
L'ex-président de la Bolivie, Evo Morales, a écrit aujourd'hui sur son compte Twitter qu'il dénoncerait au niveau international la saisie de ses papiers dans le cadre de la persécution politique dont il est victime de la part du régime putschiste.
« Nous allons dénoncer devant les instances internationales la saisie de mes papiers, la disparition de la procuration et de mon livret militaire que j'ai obtenu dignement en 1978. Ils veulent nous intimider mais ils n'y arriveront pas. »
L'ex-président, réfugié actuellement en Argentine, a déposé plainte devant le Ministère Public et a accusé Arturo Murillo, le ministre du Gouvernement nommé par la présidente autoproclamée Jeanine Áñez et le colonel Iván Rojas, directeur national de la Force Spéciale de Lutte contre le Crime.
« Face à la persécution, je demande à tous les Boliviens beaucoup de responsabilité et d'unité, » a-t-il écrit dans un autre twitt.
D'autre part, le dirigeant aymara a dénoncé vendredi dernier l'arrestation arbitraire de sa représentante Patricia Hermosa qui déposait sa candidature à un siège à l'Assemblée Législative Plurinationale.
La députée du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) Sonia Brito a aussi protesté pour l'arrestation illégale et arbitraire d'Hermosa, accusée de sédition et de terrorisme pour le seul fait d'être l'avocate du président Evo Morales.
Brito a alerté sur la fait que le Gouvernement de fait enlève les gens et les arrête indûment pour empêcher l'ex-président de faire ses papiers et d'être candidat aux élections générales du 3 mai prochain.
Le 27 janvier dernier, Morales a remis à ses avocats une procuration faite par un Agent Consulaire de Bolivie en Argentine qui devait permettre de faire les démarches nécessaires devant le Tribunal Suprême Electoral pour être candidat à un siège de député ou de sénateur.
L'annonce des démarches légales a suscité des déclarations négatives de la part des putschistes concernant les possibilités qu'a Morales de se présenter à une charge publique, selon la loi, surtout à cause de son statut de réfugié politique en Argentine et des accusations judiciaires formulées par les autorités de fait.
(Avec des informations de Prensa Latina)
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
URL de cet article :