Bolivie : Evo Morales menacé par les Etats-Unis
L'ex-président bolivien Evo Morales a affirmé mercredi que l'une des raisons de sa candidature au poste de sénateur est de « se protéger des menaces » des Etats-Unis après le coup d'Etat de novembre 2019.
« Les Etats-Unis m'ont dans leur ligne de mire et je me souviens parfaitement de ce qui s'est passé en Libye et en Irak. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai voulu être candidat aux élections législatives (aux élections du 3 mai) pour me protéger de ces menaces, » a affirmé hier le dirigeant indigène dans une interview accordée au journal argentin La Nación.
Entre temps, le député bolivien Tomás Monasterio, proche du groupe minoritaire qui soutient la « présidente » autoproclamée Jeanine Áñez a demandé aux Etats-Unis que l'Agence Anti-drogues (DEA) ouvre une enquête sur Morales pour des délits présumés de trafic de drogues.
Evo Morales Ayma
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« Nous avons présenté officiellement une demande d'ouverture d'enquête internationale pour le délit de trafic de drogues contre l'ex-président Evo Morales Ayma. Il y a des antécédents de reste, » a dit Monasterio à sa sortie de l'ambassade des Etats-Unis.
Morales, dans son interview, a affirmé qu'il a rencontré ses avocats à Buenos Aires, où « la possibilité de cette candidature a été renforcée. »
L'ex-président, pendant son Gouvernement, de 2006 à 2019, est resté ferme sur ses positions anti-impérialistes et a critiqué l'ingérence de la Maison Blanche dans les affaires intérieures de la Bolivie.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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