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Guyana : Toujours pas de résultats 2 jours après les élections présidentielles
La population du Guyana attend toujours les résultats officiels des élections régionales et générales qui ont eu lieu dans le pays il y a 2 jours.
Le directeur général des élections, Keith Lowenfield, a garanti qu'après le décompte des bulletins, les autorités rassembleront tous es résultats pour présenter un rapport officiel.
Pour sa part, la présidente de la Commission Electorale du Guyana (Gecom), Claudette Singh, a déclaré aux médias que ce retard est dû à différents facteurs comme les conditions climatiques, la situation géographique de certains villages, entre autres.
D'autre part, la mission d'observateurs du Centre Carter , dirigée par Jason Carter, qui a accompagné les élections a présenté un bilan des élections et expliqué que tout s'est déroulé normalement malgré certaines illégalités.
De plus, il a souligné que certains bureaux de vote sont situés dans des zones difficiles d'accès pour la population et qu'ils pourraient être déplacés pour les prochaines élections.
« Nous pensons que les citoyens de certains endroits reculés doivent avoir accès aux bureaux de vote, nous exhortons à utiliser des édifices privés pour que ce processus se déroule dans de meilleures conditions, » a déclaré Carter.
Plus de 661 000 Guyanais ont été appelés aux urnes lundi dernier pour attribuer les 65 sièges de l'Assemblée Nationale pour la période 2020-2025.
La Commission Electorale du Guyana présente le premier bilan de la journée
2 mars – Lors de ces élections, la population qui a le droit de vote devait élire son président et les 65 députés de l'Assemblée Nationale pour la période 2020-2025.
La Commission Electorale du Guyana a présenté ce lundi son premier bilan des élections. Il y avait 2 339 bureaux de vote pour plus de 661 000électeurs.
Le dirigeant du parti qui aura obtenu le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée Nationale deviendra président du Guyana.
Le président actuel, David Granger, s'est présenté pour être réélu contre Irfaan Ali du Parti Progressiste du Peuple, qui s'est engagé à renégocier certains contrats pétroliers.
Les 65 membres du Parlement à 1 chambre sont élus à la proportionnelle avec des listes fermées : les Guyanais votent, par conséquent, pour un parti et non pour un candidat.
Ces élections ont été organisées après qu'une motion de censure ait été votée contre David Granger, le candidat de la coalition Association pour l'Unité Nationale et de l'alliance pour le Changement (APNU+AFC), en décembre 2018.
Mais ces élections arrivent après une crise politique qui s'est déchaînée quand David Granger a dépassé le délai de 90 jours fixé pour organiser des élections après qu'il n'ait pas obtenu la confiance il y a 2 ans.
Cette motion de censure, la première à aboutir dans l’histoire du Guyana, a été présentée par le PPP pour une mauvaise gestion supposée des ressources pétrolières et des accords obtenus avec Exxon Mobil.
Lors de ces élections, étaient présentes une mission d'observation et une mission d'experts de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), du Commonwealth et de l'Organisation de Etats Américains, qui, feront, à la fermeture des bureaux de vote, un résumé préliminaire des élections.
Bien que les lois du Guyana prévoient que les résultats officiels puissent être données jusqu'à 15 jours après la fermeture des bureaux de vote, la Commission Electorale du Guyana (GECOM) a déclaré qu'elle travaillait pour que les résultats soient disponibles le plus rapidement possible.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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