Venezuela : 2 membres de la sécurité de Donald Trump parmi les mercenaires
Le 3 mai, les autorités vénézuélienne ont déjoué une tentative d’incursion par la voie maritime dans le pays.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro , dans un discours télévisé le 4 mai au soir, a déclaré que l'un des 13 mercenaires arrêtés, capturés suite à l’échec de la tentative d'incursion dans le pays, a affirmé que parmi les membres de son groupe, il y avait deux citoyens étasuniens qui faisaient partie de l’équipe de sécurité personnelle du président des États-Unis.
Selon Maduro, c’est « un citoyen du nom de Baduel » qui aurait dénoncé ces Étasuniens.
Après l’arrestation des mercenaires, les autorités vénézuélienne ont trouvé des papiers d’identité de Luke Alexander Denman et Airan Seth Berry, deux Étasuniens qui faisaient partie du groupe.
Le président Maduro a montré leurs papiers : les passeports étasuniens de chacun, les permis de conduire et les cartes de vétérans de l’Armée des États-Unis ainsi que les cartes d’identité qui démontrent leur appartenance à l’entreprise de sécurité Étasunienne privée Silver corp US A.
Auparavant, le patron de cette entreprise, le militaire étasunien à la retraite Jordan Goudreau s’était attribué la tentative d’incursion de dimanche au Venezuela et avait lié le député de l’opposition Juan Guaidó à la planification et au financement de ce plan.
Ce 3 mai, le ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix du Venezuela, Nestor Reverol, a affirmé : « Un groupe de terroristes mercenaires en provenance de la Colombie a cherché à réaliser une invasion pour commettre des actes terroristes dans le pays, perpétrer des assassinats de membres du Gouvernement révolutionnaire et faire augmenter la spirale de la violence pour ainsi, déboucher sur une nouvelle tentative de coup d'Etat. »
Et il a ajouté que la DEA a cherché des chefs de trafiquants de drogue pour unir leurs efforts et favoriser le terrorisme dans le pays : « la DEA a cherché les chefs des trafiquants de drogue et des cartels de la haute guajira colombienne, de la guajira vénézuélienne et de plusieurs états du pays, en particulier Falcón, La Guaira, Caracas et Miranda. »
Le chef de l’État a affirmé que cette opération de déstabilisation du pays se préparait depuis le 10 mars : « Elle dépendait d’une convocation de l’opposition qui aurait réussi à déchaîner un ensemble de violences et à créer une escalade. Cette convocation a échoué et ensuite la quarantaine a débuté. Ensuite il y a eu la visite de Ivan Duqué à Washington et on lui a donné l’ordre de mettre le feu au Venezuela par tous les moyens. »
« Depuis vendredi soir, nous avions la confirmation du début des opérations et depuis 19 heures, nous avions activé tous les mécanismes de protection des côtes. L’opposition a essayé de nier les faits, de se moquer de nous, tandis que le Gouvernement des États-Unis choisissait le silence. 48 heures après, il n’a encore rien dit, » a déclaré le Président.
Depuis lundi matin, en effet, le Bouclier Bolivarien destiné à défendre la Patrie est activé. « J’ai ordonné de mettre en action 25 000 hommes de la Force Armée Nationale Bolivarienne, les Forces Spéciales, les groupes de commando, de parachutistes, les agents de la Police Bolivarienne sont partis à la recherche des groupes terroristes pour les capturer. » Et il a confirmé que le but principal de ce plan était de l'assassiner.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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