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Venezuela : Les Pays-Bas participent à la guerre de l’Empire contre la Révolution Bolivarienne

4 Mai 2020, 16:54pm

Publié par Bolivar Infos

 

Dans le cadre de la tentative de débarquement et d'invasion mercenaire du Venezuela qui a échouée grâce aux forces militaires bolivariennes, on a détecté un déploiement militaire dans les pays des Antilles, un particulier à Aruba, Curaçao et Bonaire avec des représentants nord-américains et hollandais. La presse hollandaise parle même d’une soi-disant guerre avec le Venezuela.

 

La présence hollandaise dans la conspiration de coup d’Etat :

 

La politique étrangère de Rittr–III est dictée par Washington, ce qui nous conduit à des guerres contre des Etats souverains.

 

Cela nous implique à présent dans une guerre avec le voisin, le Venezuela, à 80 km au sud de Curaçao.

 

Pendant des décennies, les États-Unis ont demandé que le territoire hollandais dans les Caraïbes soit utilisé comme base pour ses opérations militaires en Amérique Latine mais les Gouvernements hollandais successifs ont réussi à l’éviter, souvent malgré une grande pression. 

 

Chávez avait alerté en 2009 sur une attaque des États-Unis à partir du territoire hollandais. Et maintenant, c’est arrivé. Notre Gouvernement et le Parlement ne semblent pas avoir de problème avec les Pays-Bas dans une guerre avec un pays voisin.

 

Mais est-ce que c’est ce que veulent les Hollandais ? Est-ce réellement leur intérêt, si on tient compte de toutes les terribles conséquences pour les habitants des îles ABC ?

 

Immédiatement après sa nomination en 2018, le ministre de Buza, Stef Blok, a négocié avec le nouveau Gouvernement de droite de Curaçao des mesures coercitives unilatérales contre le Venezuela et les préparatifs d’une éventuelle invasion militaire de ce pays.

 

Les actions de Blok, réelles en ou en préparation :

 

-On demande que les Antilles soutiennent l’embargo commercial unilatéral et d’autres mesures coercitives des États-Unis et de l’Union Européenne contre le Venezuela. Les habitants des îles ABC ont expérimenté une série de problèmes économiques suite à cela.

 

-Curaçao est une base pour les biens « humanitaires » de l’USAID destinés au Gouvernement pantin parallèle de Guaido au Venezuela.

 

-À partir de mai, tous les Vénézuéliens qui veulent visiter les îles des Caraïbes devront demander un visa. On acceptera un maximum de 8000 visa par an. C’est une sérieuse ingérence post coloniale. Ces îles ont toujours été très liées au Venezuela. Depuis le début du 21e même siècle c’est le grand frère qui les a toujours soutenues. Il y a beaucoup de relations commerciales, sociales et familiales.

 

-Depuis décembre 2019, le ministre de Buza, Blok, et le Gouvernement de Curaçao ont signé un accord sur l’état des forces avec les États-Unis dans lequel Curaçao s’engage à permettre que les troupes et les équipements militaires des États-Unis sur son île n’aient aucun contrôle légal. Les crimes commis seront jugés par la justice militaire des États-Unis ou restaurons impunis.

 

-Les installations d’entraînement militaire à Curaçao ont énormément été élargies en 2019 2021, une tour d’observation haute a été construite.

 

-On a construit un nouvel embarcadère sur la côte sud de Bonaire. La menace de guerre du Gouvernement Trump contre le Venezuela augmente à un rythme alarmant depuis 2014 : le sabotage économique et financier à travers les mesures coercitives unilatérales (ce qu’on appelle les sanctions) a privé le pays d’une grande partie de sa force et de son bien-être. Ces sanctions sont identiques à celles prises contre l’Irak, la Libye et la Syrie avant que les armées étasuniennes ou leurs milices déléguées ne les envahissent, le 23 février 2018. 

 

Un mémorandum de dirigeants militaire de l'OTAN décrit les éventuels actes de guerre dont ils pensent qu’ils pourraient renverser la République Bolivarienne du Venezuela. C’est la feuille de route des opérations de changement de régime que nous avons vues ces derniers temps. Elles ont causé de terribles dommages, souffrances et menaces et on peut craindre encore pire, éventuellement des actes de guerre fatals.

 

Le 28 mars 2020, les Etats-Unis ont accusé le président Maduro et 15 membres de son Gouvernement de délits en rapport avec les drogues (trafic de drogues). On a promis 10 à 15 millions de dollars pour leur tête. 

 

Le 29 mars : Tous les médias vénézuéliens propriété de l’élite de l’opposition publient une scandaleuse proposition des États-Unis pour un Gouvernement intérimaire au Venezuela et de nouvelles élections présidentielles. Maintenant, on sait bien comment les pantins des États-Unis dans un Gouvernement provisoire forcé peuvent corrompre les élections.

 

Le 30 mars dans la soirée, un bateau de passagers colombien portant le nom de « Resolut » qui naviguait sous pavillon portugais a envahi les eaux du Venezuela, embouti délibérément un bateau des garde-côtes vénézuéliens et a fui vers un port à Curaçao, soi-disant pour faire escale là. Ils ont ignoré les signaux de détresse du bateau embouti et ont fui, ce qui est un crime, certainement. 

 

Le 31 mars : Le bateau de passagers Resolut est encore dans le port de Curaçao. Les autorités de Curaçao n’ont pas répondu à la demande d’investigation et d’éclaircissement des faits du Gouvernement vénézuélien. Le Gouvernement hollandais a soutenu officiellement cette demande mais il semble absurde de supposer qu’il ne l’a pas discutée. Le Gouvernement hollandais est totalement responsable de la politique militaire et étrangère.

 

Le 1er avril : Les États-Unis décident d'augmenter le nombre de bateaux de guerre en mer des Caraïbes. Naturellement, ils utiliseront les installations navales de Curaçao. Toute mesures prises par Curaçao contre la propagation du coronavirus pour les troupes étasuniennes entrera en conflit avec le SoFA et ne sera pas suivie.

 

2 avril : Le sommet de l’OTAN aux États-Unis appelle instamment lors d’une réunion par vidéo avec les délégués de l’OTAN à une action de l’OTAN « contre le Coronavirus ».

 

2 avril : Stef Blok huit ans répond au langage de guerre de Pompeo « (traduit) : « La crise politique et humanitaire au Venezuela ne peut s’arrêter que grâce à la restauration de la démocratie. Des élections présidentielles libres et justes sont essentielles . Le Royaume des Pays-Bas accueille avec bienveillance la proposition de Monsieur Pompeo d’établir un Gouvernement de transition d’unité nationale dans ce but.

 

5 avril : Le président Maduro, dans une lettre ouverte, appelle le peuple des États-Unis à rejeter une guerre de son pays contre le Venezuela.

 

9 avril : Le ministre de la Défense Bijleveld-Schouten informe le Parlement par lettre que le plus gros bateau de guerre hollandais, le LNHMS Karel Doorman, navigue vers la mer des Caraïbes sud, « pour aider dans la lutte contre le coronavirus. » C'est coordonné avec la France et l’Angleterre qui envoient aussi leurs gros bateaux d’attaque amphibies. La lettre à la seconde chambre n’a pas encore reçu de réaction critique des représentants des gens.

 

13 avril : Le bateau d’attaque et de soutien amphibie LNHMS Karel Doorman a laissé le  Helder en mer des Caraïbes sud pour soutenir la lutte contre le coronavirus pendant trois mois à partir du 24 avril ou si on le souhaite, pour plus de temps… .

 

« Virus Corona » en plus de la « Guerre contre les drogues » et de la « guerre contre la terreur », est-ce que ce qu’on appelle « la guerre contre le Coronavirus » a commencé ? Et le Gouvernement hollandais est-il à nouveau l’un des premiers frères d’armes de cette agression militaire ? Combien de misère cette guerre représentera-t-elle pour les habitants de cette région ?

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos 

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/05/03/venezuela-participacion-holandesa-en-la-guerra-imperial-contra-la-revolucion-bolivariana/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/05/venezuela-les-pays-bas-participent-a-la-guerre-de-l-empire-contre-la-revolution-bolivarienne.html