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Bolivie : La lettre de cachet

31 Juillet 2020, 12:25pm

Publié par Bolivar Infos

 

Par Camilo Katari

La lettre de cachet, à l'époque de al monarchie absolue en France, servait à arrêter toute personne que le Roi jugeait utile d'arrêter et celle-ci était immédiatement envoyée à la sinistre prison de La Bastille.

 

En temps de monarchie absolue, la volonté du roi faisait loi et tous les droits étaient menacés par une police soumise de façon inconditionnelle à la volonté du roi.

 

Depuis novembre 2019, la Bolivie est revenue aux temps les plus obscurs de l'histoire universelle. Nous traversons une espèce de « moyen-âge » dans lequel la noblesse et la religion définissent le destin de plus de 10 000 000 d'êtres humains et où leur ministre de al terreur utilise, à tout moment, la lettre de cachet.

 

La « démocratie apparente » de la dictature d'Añez a fait de nous un sujet d'études et les résultats démontrent qu'en Bolivie, nous sommes enclins à créer n'importe quoi comme le discours d'une fraude électorale ou celui disant que le Gouvernement se préoccupe de la santé. Dans aucun de ces 2 cas, il n'y a de preuves que ce soit vrai. Au contraire, des études sérieuses faites par des universités ont prouvé la supercherie de l' OEA et une université aussi crédible et prestigieuse qu' Harvard a prouvé qu'en Bolivie, les Droits de l'Homme ont été violés, en particulier dans lors des événements de Senkata et Sacaba.

 

Dans ce nouveau « moyen-âge, » les instruments de torture ont été remplacés par la décision, préméditée, du Gouvernement, de laisser la population se contaminer au COVID 19 et mourir dans les rues ou devant les portes fermées des hôpitaux. La pénurie de gaz liquide destinée à ce que le population soit obligée de sortir dans la rue et ne puisse respecter les mesures de sécurité par peur de perdre son tour n'a pas d'autre sens.

 

La planification perverse, pour rester au pouvoir, a conduit le Gouvernement à payer la prime de fin d'année des vieux grâce à une évidente politique génocide dont la finalité est de retarder les élections sous le prétexte déjà éculé du nombre croissant de personnes contaminées et en utilisant le slogan « la santé d'abord ! »

 

Le choeur amplificateur que la dictature possède dans les médias en est venu à ce que « le plus beau métier du monde » soit le plus méprisable et le plus abject. Nous ne pouvons pas dire que les journalistes font ce que leur disent leurs chefs, non, le venin raciste qu'ils distillent fait partie de leur attitude face à la vie. Leurs opinions et des informations déformées qu'ils font circuler sont l'expression de leur haine des peuples originaires.

 

Les périodes historiques ne sont ni statiques ni éternelles, le jour viendra où ces obscurantistes du XXI° siècle rendront des comptes au peuple et beaucoup de pasteurs et de curés ne pourront plus cacher leurs cornes et leur odeur de souffre.

 

Le délit de génocide est applicable à ceux qui, ayant la capacité de freiner cette atrocité, ne l'ont pas fait et c'est le pire délit pour lequel devra être jugé tout ce cabinet médiéval. De tardifs repentirs ne serviront à rien.

 

Sur les 7 péchés capitaux, 6 ont été commis par les plus hauts représentants de ce cabinet. L'orgueil du ministre du Gouvernement, la luxure du ministre de la Présidence, la colère du ministre des Travaux Publics, l'envie du l'Education, l'avarice du ministre de l'Economie et la paresse de la ministre de la Santé nous démontrent que leurs prières et leur Bible sont revêtues de sépulcres blanchis.

 

Sortir l'Etat du gouffre du moyen-âge est la tâche de tous ceux d'entre nous qui veulent un avenir de pleine vie pour les Boliviens.

 

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/07/31/bolivia-la-carta-sellada-por-camilo-katari/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/07/bolivie-la-lettre-de-cachet.html