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Bolivie : Le Gouvernement de fait utilise des mensonges pour réprimer le peuple
Le candidat à la présidence pour le Mouvement Vers le Socialisme (MAS), Luis Arce Catacora, a alerté la Communauté Internationale et les organismes des Droits de l'Homme sur le fait que les ministres du Gouvernement Arturo Murillo et de Défense Fernando López, utilisent des mensonges pour réprimer à nouveau le peuple bolivien qui est mobilisé sur les routes du pays pour exiger la vie, la santé et la démocratie.
« (…), Aujourd'hui, les ministres (du Gouvernement) Arturo Murillo et (de Défense) Fernando López ont menacé de réprimer à nouveau le peuple bolivien qui est mobilisé dans le calme pour ses droits à la vie, à la santé, à l'alimentation, à l'éducation, au travail et à la démocratie, » a écrit le candidat sur son compte Twitter.
Il a accompagné ses messages des instructions de la Centrale Ouvrière Bolivienne et de vidéos qui montrent les bloqueurs qui laissent passer les citernes d'oxygène, les ambulances et le matériel médical.
Il a critiqué le fait que le Gouvernement de fait continue sa « campagne de mensonges » et de menaces dans le seul but de chercher à couvrir son « incapacité » à répondre à l'urgence sanitaire provoquée par le COVID-19 et à la crise générale en Bolivie.
« L'absence d'oxygène, de médicaments, de tests, de respirateurs et de matériel de biosécurité, nous la subissons depuis des mois à cause de al très mauvaise gestion d'Áñez qui porte atteinte à la vie du peuple mais le Gouvernement de fait continue sa campagne de mensonges pour essayer de couvrir son incapacité.
Il a répondu ainsi au discours que la présidente de fait, Jeanine Áñez, a prononcé au Palais Quemado à l'occasion des fêtes de la Patrie et dans lequel elle a insisté sur la responsabilité du MAS et de ses principaux dirigeants dans les conflits sociaux.
Arce a rappelé que la Centrale Ouvrière Bolivienne et le Pacte d'Unité qui regroupe les principaux mouvements sociaux du pays ont donné des instructions à toutes les organisations mobilisées pour qu'elles laissent passer les ambulances, les médicaments, l'oxygène et le matériel médical destiné à combattre la pandémie comme le montrent les images de la télévision et des réseaux sociaux.
D'autre part, en évoquant le 195° anniversaire de l'indépendance de la Bolivie, il a rappelé qu'avec le Processus de Changement, la Bolivie a vécu une sorte de seconde indépendance en 2009 avec l'approbation de la nouvelle Constitution Politique de l'Etat qui a renforcé l'émancipation des peuples qui avait débutée 2 siècles auparavant et que ce processus garantissait la stabilité sociale, politique et économique du pays qui a été dévastée par le Gouvernement de fait d'Áñez après le coup d'Etat de novembre 2019 et avec ses mesures improvisées cotre les effets du coronavirus.
« Malheureusement, aujourd'hui, nous vivons des moments très difficiles, il y a de la douleur, du deuil, de l'angoisse, l'absence de revenus, des milliers de chômeurs, une crise économique épuisante et la faim dans les familles boliviennes, » a-t-il affirmé.
En bref, il considère qu'actuellement, la Bolivie vit l'un des pires moments de la dernière décennie dans lequel « la vie, l'économie et la démocratie sont en train d'agoniser. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
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