Colombie : Cessez de dire qu’Iván Duque est un bon gros et qu’il est innocent
Ces dernières semaines ont été fatales à Iván Duque, les pires sur ses 2 années de gouvernement. Non seulement les chiffres de la pandémie situent la Colombie au 8e rang des pays qui ont le plus de malades au monde mais l’absence d’empathie manifestée par le président lors de sa visite à Samaniego Nariño, l’endroit où 9 enfants ont été assassinés, où il a promis un stade, le refus de son gouvernement d’appeler massacres les massacres ont mis en évidence le côté le plus obscur de ce Gouvernement.
C’est pourquoi la journaliste Olga Behar, auteur, entre autres livres, des « 12 apôtres, » une enquête qui a conduit le frère de l’ex-président, Santiago Uribe, à être accusé d’avoir forme des groupes d’autodéfenses, a publié une dure charge contre le Gouvernement :
« Pour que vous cessiez de dire qu’Iván Duque est un bon gros innocent et un brave homme. Et que les mauvais ont été ceux qui l’ont amené à la présidence. »
Cette publication a déchaîné des réactions.
Víctor López Rache
« Duque a profité de la méchanceté d’Uribe. Dans cet échange de méchancetés, le plus opportuniste et celui qui en a le plus bénéficié, c’est Duque.
Ceux qui ont perdu : tous les Colombiens.
Duque est le malin typique, le typique Astucieux…
Cette classe d’hommes est plus dangereuse que les Dangers du Vote…»
Ana Diazgranados :
« Duque est éminemment dangereux. Depuis qu’il s’est prêté aux trafics d’Odebrecht et qu’ensuite il ait donné l’ordre de bombarder le camp en sacvhant qu’il y avait des enfants. Rien de naïf. »
Source : Les 2 Oreilles
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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