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Bolivie : Murillo dit qu’il va partir en vacances et qu’il n’a fait de mal à personne

28 Octobre 2020, 18:43pm

Publié par Bolivar Infos

Le Resumen Latinoamericano a parlé avec Murillo du processus de transmission du pouvoir et il a répondu : Je ne sais pas pourquoi je ne suis plus ministre. Le guichet unique du Palais du Gouvernement a reçu la notification et à partir de là, selon la loi, je cesse mes fonctions et ma charge est à disposition. La présidente devra décider dans les prochaines heures qui elle désignera. »

 

Pouvez-vous être confirmé ?

 

C’est une possibilité de la Présidente.

 

Accepterez-vous si elle le fait de continuer jusqu’au changement de présidence ?

 

Moi, je veux satisfaire la présidente, l’aider et l’accompagner comme elle voudra et où elle voudra jusqu’au dernier jour de son mandat. Et ensuite, nous continuerons à travailler politiquement.

 

Le MAS a promulgué une loi qui interdit aux ex-autorités de quitter le pays. Avez-vous peur qu’elle serve à vous traduire en justice ?

 

Le MAS a voulu faire une chasse aux sorcières, ce n’est pas quelque chose qui inquiète. Puissent-ils se consacrer à enquêter sur tout le mal qu’ils ont fait en 14 ans ! Mais malheureusement, ce sont des gens qui regardent la paille dans l’œil de l’autre et ne voient pas la poutre dans leur œil.

 

Nous sommes des gens qui travaillent. Regardez comment nous avons pris soin de la démocratie et nous le faisons toujours. Jusqu’à aujourd’hui où j’ai cessé mes fonctions, je m’occupais de la sécurité de l’Etat, qu’il y ait des élections calmes, que ce soit une fête de al démocratie.

 

Il en a été ainsi et hier, ils nous ont annoncé que le  MAS avait gagné au. premier tour. Nous prenons soin des candidats. Le soir, nous leur avons accordé une protection face aux tentatives d’agression dans leur siège de campagne à La Paz. Nous, nous travaillons pour les citoyens, pour le peuple, pas pour un parti politique. Nous protégeons absolument tout le monde comme il doit l’être, nous avons été transparents et corrects dans notre façon de travailler comme nous le sommes dans notre vie privée. C’est ce qui nous différencie d’eux.

 

Comment voyez-vous votre avenir politique ?

 

Il faut encore essayer de continuer à aider la présidente jusqu’à ce qu’elle remette son mandat. Je le ferai où que ce soit. Une fois que ce sera fini, j’aurai besoin d’au moins 30 jours de vacances et ensuite, je penserai à ce que je vais faire. Je veux me reposer, dormir beaucoup, ça a été un travail très épuisant, celui de ces 11 mois qui se sont écoulés.

 

Le poste de gouverneur de Cochabamba pourrait-il être un objectif pour vous ?

 

La vérité, c’est qu’on n’écarte rien, en politique. Ce que je veux, si je poursuis une activité politique, c’est aider mon peuple dans sa mairie qui a été totalement abandonnée, elle a reculé pendant de plusieurs décennies et elle a besoin de gens qui l’aident, qui brise la corruption, c’est un nid de corruption terrible. Il faut revenirlaà-dessus. Je le répète, si je me décide pour quelque chose, j’irai postuler à cette mairie pour rendre un peu de tout ce que m’a donné ma Cochabamba.

 

Hier, le porte-parole du MAS, Sebastián Michel, quand la publication des sondages sortis des urnes a été retardé, a dénoncé le fait que vous empêchiez cette publication pour provoquer la violence et que le Gouvernement actuel voulait rester au mouvoir. Craignez-vous que le MAS vous poursuive et cherche à vous emprisonner ?

 

Ils n’ont rien pour le faire mais s’ils veulent continuer à travailler comme avant en mettant en prison des innocents, en fabriquant des affaires, ils peuvent le faire. Moi, je suis prêt à assumer les conséquences de mes actes. Monsieur Michel devrait faire des excuses et me remercier pour le travail qui a été fait. On a pris soin de la démocratie, nous ne savions pas que c’était pour eux mais nous l’aurions fait de al même façon. Et quand nous avons appris qu’ils avaient gagné, nous avons continué à prendre soin d’eux. Maintenant, il y a des préparatifs avec les Forces Armées pour que personne n’essaie de provoquer des troubles ni de ne pas reconnaître sa victoire. Monsieur Michel, je pense qu’il doit des excuses à ce Gouvernement. Nous, nous n’avons jamais volé la victoire de personne, comme ils l’ont fait l’année dernière.

 

Et votre plan, ce n’est pas de trouver refuge quelque part ou de quitter le pays ?

 

Moi, je peux quitter la pays quand j’en ai envie, quand je voudrai. Certainement, je vais le faire, en vacances. Mais trouver refuge quelque part, non. Je n’aipas volé, je n’ai pas tué, je n’ai pas assassiné. S’ils veulent me poursuivre et me mettre en prison, ils me trouveront chez moi, je n’ai pas peur. Ceux qui ont fait des dégâts ont couru, ont quitté le pays, se sont cachés dans des ambassades. Nous qui n’en avons pas fait, nous pouvons continuer à aller partout et on nous salue avec tendresse, ceux qui partagent nos idées et aussi ceux qui ne les partagent pas. C’est le bon côté des choses, quand quelqu’un travaille pour le bien commun et non pour lui-même.

 

Mais vous accompagnerez la présidente jusqu’au dernier jour.

 

Regarde, j’ai reçu cette notification à 11:00 du matin, ils m’ont prévenu du Palais, nous avions une réunion de cabinet et déjà je n’y ai pas participé. Je suis allé à l’Inspection et je me suis séparé de ma charge. Et la présidente m’appellera certainement plus tard et elle me dira ce qu’elle compte faire. Moi, j’accompagnerai la présidente où elle voudra. Si elle me dit qu’elle me veut comme chauffeur, je le ferai très volontiers et avec une grande fierté.

 

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/10/19/bolivia-presidente-de-diputados-pide-que-murillo-y-otros-ministros-no-abandonen-el-pais-por-tres-meses/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/10/bolivie-murillo-dit-qu-il-va-partir-en-vacances-et-qu-il-n-a-fait-de-mal-a-personne.html