Venezuela : Réflexions sur l'opération médiatique concernant le conflit à Apure
L'agression armée contre le Venezuela sur la frontière avec la Colombie, exécutée par un groupe de narco-mercenaires colombiens qui se sont détachés des FARC a été accompagnée dès le début par une campagne de communication.
Cette campagne est mise en œuvre par des journalistes et des activistes des droits de l'homme qui se cachent sous cette façade pour servir de porte-parole aux mercenaires trafiquants de drogues, répercuter leurs messages et installer un récit. Javier Tarazona est un personnage clef de cette opération.
L'affaire des militaires vénézuéliens enlevés par les mercenaires trafiquants de drogues colombiens est utile pour mettre en évidence ce que nous affirmons.
Le fait de publier sans arrêt du matériel réalisé par les mercenaires trafiquants de drogues met en évidence sa relation directe et son caractère d'instrument médiatique de ces agents envahisseurs criminels. De plus, il sert de canal publique pour envoyer le message de négociation des mercenaires trafiquants de drogues.
Il réaffirme et fait à nouveau appel grossièrement au déguisement en soi-disant défenseur des droits de l'homme pour donner à nouveau un vernis à la propagation de mensonges sur les violations des droits de l'homme par la FANB et du mensonge des 7 000 déplacés vénézuéliens.
Là, il prend la responsabilité de la vie des militaires enlevés et parle au nom des mercenaires trafiquants de drogues colombiens en oubliant qu'ils ont été capturés lors d'un combat et il instrumentalise sans aucun scrupule la vidéo sur laquelle on voit des cadavres de soldats vénézuéliens.
Il dit défendre la vie et la dignité des soldats mais son masque tombe car il se délecte en exhibant comme un nécrophile ce qui reste de plus sacré après la mort d'un être humain (son corps) en violentant les familles.
Insister pour avoir la primauté et dénoncer soi-disant pour défendre la vie et le droit des familles à l'information est la tactique employée pour rendre public le message des mercenaires trafiquants de drogues colombiens contre le pays.
Il couvre les mercenaires trafiquants de drogues pour leur donner un statut plus élevé et plus de valeur en les appelant « guérilla » alors qu'ils n'en sont pas une. Ils ont la tâche de leur donner dans les médias un prestige qu'ils n'ont pas parce qu'ils ne sont rien de plus que des criminels, des trafiquants de drogues, des terroristes et des assassins.
Ici, la tâche est double : les faire passer de l'état de criminel à celui de guérilleros et réduire le conflit à une simple dispute de territoire. Il oublie la vérité : il s'agit de la force armée d'un pays qui défend sa souveraineté territoriale face à une agression armée étrangère.
Dans plus d'un média, ils instrumentalisent de façon scélérate la douleur et la souffrance des victimes et de leur famille pour qu'ils contribuent aux buts de leurs chefs mercenaires trafiquants de drogues. De plus, ils frappent sans arrêt le moral de la FANB en insistant sur l'absence de légitimité du haut commandement.
Tou, pour ce but ultime : construire dans les médias la nécessité d'une intervention étrangère en créant un dossier qui justifie de faire appel à la doctrine de « la nécessité de protéger » destinée à gommer la souveraineté des pays.
Dans le but de :
Elargir le message
Construire le schéma de la nécessité d'une intervention étrangère
Internationaliser le conflit
Des médias internationaux auxquels ils servent de source primaire entrent en jeu.
Source : Courant Révolutionnaire Bolívar et Zamora
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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