Bolivie : Tentatives de déstabilisation
Le secrétaire exécutif de la Centrale Ouvrière de Bolivie (COB), Juan Carlos Huarachi, a soutenu la position de son syndicat concernant les tentatives de déstabilisation de la droite qui refuse de reconnaître la sentence du bureau du procureur général de l'Etat qui affirmé qu'il n'y a pas eu fraude aux élections de 2019.
Huarachi a déclaré qu'ils seront en alerte face à toute tentative de mobilisation qui serait orgnaisée au niveau national pour que les travailleurs défendent stoïquement le rétablissement de la démocratie en Bolivie.
Le dirigeant a lancé un appel à l'unité de la classe ouvrière face à l'augmentation des manifestations des partis Communauté Citoyenne (CC) et Creemos qui continuent à prétendre qu'il y a eu fraude aux élections de 2019 bien que la sentence du FGE indique qu'il « n'y a pas eu de manipulation. »
L'ex-candidat à la présidence Carlos Mesa a remis en question l'enquête de l'Université de Salamanque sur la transparence des élections sans présenter aucune preuve.
Face à ces provocations, le secrétaire général du FGE, Edwin Quispe, a indiqué lors d'uen conférence de presse, mercredi, que l'ingénieur Juan Manuel Corchado ont été chargés de l'enquête des experts après un appel public.
« Corchado a fait des études postdoctorales en informatique, il est docteur en intelligence artificielle et doyen de la faculté de sciences de l'université de Salamanque, entre autres titres, » a-t-il déclaré en signalant que l'équipe d'experts a touché pour ses services près de 30 000 $ à travers a Banque Central de Bolivie.
Pour sa part, le président de la Chambre des Députés, Freddy Mamani Laura, a exprimé sa gratitude pour le travail des experts qui « prouve seulement la vérité qu'on voulait connaître. Il n'y a aucun doute que l'OEA a participé au coup d'etat. »
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
URL de cet article :
http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/07/bolivie-tentatives-de-destabilisation.html