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Pérou : La menace et le danger putschistes

22 Juillet 2021, 17:50pm

Publié par Bolivar Infos

Rudecindo Vega Carreazo

 

Rien de plus dangereux pour lé démocratie que les putschistes, ceux qui, toujours à l'affût, cherchent à la briser ou à la violer pour soi-disant la défendre. Elle est souhaitable si elle les favorise, pas quand ils perdent.

 

Ils ont des milliers de riaosns de l'affaiblir, de la discréditer, de la présenter comme susceptible d'être mise au rebur, incapable de gouverner et loin de la culture nationale et ils répètent qu'elle ne peutêtre sauvée et défendue que par eux même en violant ses propres préceptes démocratiques. La démocratie, pour eux, ne peut exister que grâce à leur autorité, à laur main dure, à leur autoritarisme, à leur dictature. Rien ne fonctionne bien si ce n'est avec eux, rien n'est utile si ce n'est pas avec eux, rien n'a de sens si ce n'est pas avec eux. Le mépris pour la démocratie, leur vocation autoritaire et le putschisme, c'est ce qu ele fujimorisme a dans ses entrailles. Les élections sont un moyen pour arriver au Gouvernement et s'y maintenir et le coup d'Etat aussi. Ils meurent s'ils n'arrivent pas au Gouvernement et ne s'y maintiennent pas. La démocratie et la dictature, c'est al même chose pour eux. Ils sont un danger patent et latent pour l'Etat d eDroit, pour le Pérou.

 

L'outsider Fujimori qui a gagné Vargas Llosa à sa cause s'est construit sur un mensonge et s'est renforcé par un coup d'Etat. Au second tour de 1990, il a proposé tout le contraire que ce que proposait son rival et arrivé au gouvernement, il a imposé tout ce que proposait son rival : ils rappellent le « yucca pour tous » ironiquement dans l'exercice de « sa vitalité. » Quand le démocratie ne lui a plus convenu, il a fait un auto-coup d'Etat, le 5 avril 1992: il a dissout le Congrès, il est intervenu dans le Pouvoir Judiciaire, le Ministère Public, le Tribunal Constitutionnel et le Conseil National de la Magistrature et il a anéanti le régionalisation naissante en désintégrant les Gouvernements Régionaux. Il a tout mis sous son autorité. Sous la pression internationale et dans le pays, il a convoqué un Congrès Constituant Démocratique pour qu'il légifère et élabore la Constitution Politique actuelle. En 1995, avec des organes électoraux touffus et en poursuivant (une rareté) le Tribunal Constitutionnel, il a violé sa propre Constitution qui interdisait la réélection du président, il s'est présenté et il a gagné. En 2000, il a à nouveau violé sa Constitution en étant réélu une seconde fois, il s'est présenté et, au second tour, étant le seul candidat restant, il a gagné. Ensuite, il s'est enfui et a démissionné de la Présidence par fax, du Japon. 

 

Pour les fujimoristes, la légalité, la Constitution, la démocratie ne sont utilises que s'ils peuvent les utiliser à leur gré. Ils ne respectent ni la Constitution de 1979 ni même la leur, de 1993. Ils peuvent arriver grâce à des élections et rester grâce à un coup d'Etat permanent. Pour eux, tout, ce qui est légal et ce qui est illégal, et pour leurs rivaux,la loi.

 

Keiko Fujimori, pendant ces 5 dernières années, a breveté sa propre vocation putschiste, autoritaire et antidémocratique avec son immense groupe au Congrès, dans l'ombre. Après avoir perdu les élections, elle a cherche à être un gouvernement au prix de la possibilité de gouverner et de la démocratie. Elle n'a jamais reconnu la victoire du PPK à la présidence jusqu'à l'obliger à démissionner, elle a saboté le Gouvernement en destituant des ministres et des cabinets, elle a coordonné, décidé et mis Vizcarra, le successeur de PPK à sa place. Elle l'a défendu jusqu'à ce qu'il lui échappe et a décidé de le destituer. Ensuite, elle a destitué Vizcarra et, su son ordre, a mis Mercedes Araos pour compléter le Gouvernement. Elle n'y a pas réussi et le Congrès a été dissout. Au nouveau Congrès, elle a encouragé la destitution de Vizcarra et l'a obtenue. Pour Keiko, peu importe la santé et la libération de son père, le dirigeant historique du fujimorisme, qui est retourné en prison après avoir été gracié par PPK. Elle a expulsé son frère de son parti, l'a destitué du Congrès et l'a dénoncé. Fouler aux pieds la légalité et tout ce qui ne lui est pas favorable est la caractéristique de sa pensée et de sa volonté politique. On ne peut imaginer ce qu'elle aurait détruit et fait avec le Pérou si elle avait été présidente. Heureusement, celui qui est souverain est sage et dieu sait être péruvien car il n'a pas permis qu'on ait une présidente comme elle.

 

Ils ont totalement accepté les élections actuelles qu'ils remettent en cause sans raison et qu'ils traînent dans la boue. Jusqu'au second tour, ils ne les ont pas contestées. Mieuc encore, c'est son allié politique actuel (Rénovation Populaire) qui a dénoncé la fraude du fujimorisme pour l'empêcher d'accéder au second tour. Le processus électoral a été valide tant qu'il leur était favorable. Au second tour, quand ils ont compris qu'ils avaient perdu contre Pedro Castillo, tout a changé, tout est redevenu illégal, tout s'est teinté de fraude. Le premier tour a été valide parce qu'ils ont gagné le ballotage et sont arrivés au second tour. Celui-ci, par contre, qui était également valide, a tout de mauvais depuis qu'ils se sont rendus compte de leur défaite. S'ils avaient gagné, tout aurait été bien, les élections auraient été propres et exemplaires, ils seraient déjà dans le transfert des pouvoirs, isl auraient un cabinet et leur autorité serait légitime. La démocratie n'est bonne que si elle leur donne raison, si elle leur donne la victoire, si elle est de leur côté. Dans le cas contraire, rien n'est utile, ses institutions et ses autorités sont mauvaises et partiales, ses élections sont frauduleuses et leurs vainqueurs ne méritent pas d'être reconnus.

 

Ce n'est pas un caprice, c'est toujours la même chose, c'est la personnalité autorita ire du fujimorisme. Aujourd'hui, ils reviennent à leur vocation putschiste : si la démocratie ne les sert pas, si les élections ne leur sont pas favorables, s'il n'y a pas de nouvelles élections, si une vacance du pouvoir n'est pas possible, alors ils sont fiers d'orgb aiser un coup d'Etat. Ils paient des avocats et des politiciens à discrétion, ont les médias à leur botte, mobilisent des gens, financent leur « résistance. » Tout est bon pour arriver au pouvoir et ne pas aller en prison à cause de délits fiscaux et d'enquêtes préalables.

 

La victoire d'un outsider de l'élite politique péruvienne et des groupes de pouvoir économique fait mal aux politiciens alliés du fujimorisme et les gêne. Ils le méprisent et le carignent encore plus quand ils voient que c'est un paysan («ce n'est même pas un producteur agricole ») un membre des rondes citoyennes « avec un chapeau et une machette,' un « instituteur de campagne ignorant » et un dirigeant syndical « communiste et terruco. » Une défaite contre un autre, comme PPK, ils ne l'auraient pas acceptée non plus mais ils n'airaient pas mis en place la campagne de discrédit de la démocratie et d'offense envers les citoyens comme ils le font à présent. Seules leurs voix comptent, seules les personnes qui sont de leur côté comptent.

 

Ils ne reconnaissent pas Pedro Castillo parce que le président doit être l'un des leurs. Ils réclament de nouvelles élections auxquelles ils participeraient à nouveau ou un coup d'Etat qui pourrait leur donner le pouvoir snas limites légales ni démocratiques>. Il sne supportent pas la couleur, l'odeur et le goût d'un Pérou provincial et rural large, qui leur est étranger et qui n'est pas sous leur contrôle.

 

Jamais ils ne perdent. Aujourd'hui, en constatant qu'il n'y apas eu fraude et qu'il n'y aura pas de nouvelles élections, de nombreux alliés de la rivale qui se sont joints à sa campagne de démolition, comme d'habitude, cherchent déjà Pedro Castillo, frappent à sa porte, envoient des intermédiaires et se présentent comme médiateurs.

 

Après la proclamation, leur nombre augmentera sans doute, isl chercheront à l'accaparer, à le médiatiser, à le manipuler. Ils maintiendront la menace de la destitution et du coup d'Etat. Leur attaque contre le Gouvernement du vianqueur est classique. Ils sont une menace permanente et un danger pour la possibilité de gouverner et la démocratie.

 

Il reviendra au président Pedro Castillo, pour notre bicentenaire, de nous libérer aussi de cette peste.

 

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2021/07/21/peru-la-amenaza-y-peligro-de-los-golpistas/

URL de cet article :

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