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Bolivie : Si Añez parle, d’autres tomberont

26 Août 2021, 17:49pm

Publié par Bolivar Infos

Le vice ministre de l’intérieur et de la police, Nelson Cox, a fait savoir qu’une stratégie politique a été mise en place pour faire passer Jeanine Añez pour une victime et influencer les autorités judiciaires pour qu'ils la libèrent. Une fois libérée, il existe un risque de fuite puisqu’elle a déjà cherché à fuir le pays en mars 2021.

 

Il a indiqué que les organisateurs et les personnes proches du coup d’état de 2019 cherchent à ce que l’ex-présidente de fait soit libérée pour qu’elle puisse fuir pendant que les délits contre l’humanité survenus en 2019 2020 sont encore impunis.

 

« Ceux qui cherchent à ce qu’elle soit remise en liberté ont peur parce qu'elle pourrait parler lors du procès en responsabilité qui commence pour le coup d’Etat et les massacres de Huayllani et de Senkata. Si elle parle, d’autres anciens responsables tomberont et c’est ce qu’ils veulent éviter, » a dit Cox à la station de radio Kawsachun Coca.

 

Interviewé par la radio Patria Nueva, il a ajouté : « Elle est en prison non seulement parce qu’elle n’a pas respecté la Constitution Politique de l’État mais parce qu’elle a été présidente de fait et qu’en mars, elle a cherché à fuir. C’est pourquoi elle est en détention préventive conformément à une procédure que toutes les personnes privées de liberté doivent respecter. »

 

Elle a été arrêté le 13 mars 2021. Elle a été trouvée cachée sous un sommier.

 

À ce sujet, le ministre de l’intérieur, Eduardo del Castillo, a dit quelques jours plus tard : « quand il y a eu un mandat d’arrêt contre elle, elle avait des billets d’avion et des billets pour voyager par la voie terrestre et elle était cachée sous un sommier. Par conséquent, les risques de fuie existent bien. »

 

Le journal La Razon a révélé mardi que Janine Añez avait cherché à fuir au Brésil au mois de mars dans un petit avion qu’elle avait préparé dans ce but mais qu'une opération policière l’a empêchée de mettre son plan à exécution et qu'elle a été arrêtée la veille dans la ville de Trinidad.

 

« C’étaient des actions préparatoires typiques d’une fuite » et des « conditions typiques d’une évasion » a expliqué à La Razon une source officielle qui, en outre, a révélé que quelques heures auparavant, Yerko, qui était ministre de l’intérieur jusqu’à la fin de la présidence de fait, un avis avisé l’ex-présidente de cette mesure judiciaire. »

 

« Ce n’est pas tout. En même temps, selon la source le procureur du département de La Paz, Marco Cossio, qui enquêtait sur cette affaire, a parlé à Núñez du mandat d’arrêt. Celui-ci, avec cette information de première main, a pu mieux agir qu’Añez et a pris un autre avion à destination du Brésil. »

 

Selon la source du journaliste, les valises prêtes, la présence d’Agnes hors de chez elle et la location d’un petit avion ont été des éléments suffisants pour qu’elle soit arrêtée. Il a même raconté que les fils de l’ex-présidente ont été trouvés dans une autre propriété hors de la ville de Trinidad.

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos 

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2021/08/25/bolivia-viceministro-si-anez-habla-otras-exautoridades-caeran-por-eso-presionan-para-liberarla-pese-a-que-existe-riesgo-de-fuga/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/08/bolivie-si-anez-parle-d-autres-tomberont.html