Pérou : Le roi d'Espagne gère avec classe les idioties de Pedro Castillo
Sous ce titre, un gratte-papier de l'opposition vénézuélienne du nom d'Alexis Ortiz écrit dans ce cloaque de gusanos anti-cubains qu'est «El Nuevo Herald», un panégyrique du monarque espagnol destiné à traîner dans la boue le Président Pedro Castillo. Nous avons pensé qu'il était intéressant de lire ce texte qui montre jusqu'où peuvent aller les médias hégémoniques pour attaquer les Gouvernements ou les mouvements populaires.
Le roi d'Espagne gère avec classe les idioties de Pedro Castillo
par Alexis Ortiz
Dans une démonstration pathétique d’ignorance et de complexe d’infériorité, le président du Pérou élu avec une différence dérisoire, Pedro Castillo, dans son discours d’investiture, a attaqué son invité, le roi d’Espagne Philippe VI.
Et le plus humiliant, c’est que Castillo a fait asseoir don Philippe à côté du grand manitou des cultivateurs de coca de Bolivie, Evo Morales, en plus d'autres individus imprésentables.
Mais Philippe VI, éduqué pour être un monarque patient, tolérant, professionnel, compétent, pluraliste et équilibré (tout ce que Castillo n'est pas) a écouté calmement les idioties du terne nouveau président péruvien.
Parce qu'il y a vraiment eu des excès dans la conquête espagnole de l'Amérique mais ni plus ni moins que dans les autres conquêtes de tous les temps : les conquêtes chinoises, égyptiennes, babyloniennes, mongoles, carthaginoises, romaines, arabes, turques, anglaises, françaises, belges, hollandaises, russes et bien entendu aztèques, incas et caribéennes.
Parce que la calamité, c'est que la conquête en soi, cette expansion et cette domination d'hommes et de nations, conduit inexorablement à des épisodes d'abus et à des crimes.
Les informations locales n'ont jamais été plus importantes.
Mais l'Espagne, grâce à sa langue et à d'autres avantages, nous a liés à la civilisation occidentale et chrétienne, ce qui nous a permis, à parti de notre modèle de métissage actuel, de faire un grand saut en avant dans notre action civilisatrice.
C'est pourquoi nous, les métis du nouveau monde qui n'avons pas de complexes et ne cultivons pas le ressentiment comme le virulent Castillo, qui nous considérons comme des Espagnols d'outre-mer, nous sentons insultés par le grossier discours du métis honteux qui commande à présent le Pérou.
Alors que Castillo maltraite le roi, il invite comme conseiller de son Gouvernement l'un de ces Espagnols indésirables à l'âme d'un conquistador idéologique, Juan Carlos Monedero, spécialiste en destruction d'institutions démocratiques.
Il est urgent que nos chers frères péruviens défendent vogoureusement leur démocratie et leur économie libre des attaques néo-communistes Pedro Castillo.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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