Guatemala : 200 ans de pillage, de corruption, de racisme et de répression
Le Comité de Développement Rural (CODECA) s’est prononcé contre les activités du bicentenaire et a déclaré qu’il était urgent de construire un État Plurinational à partir des peuples et des secteurs historiquement exclus.
Le groupe a publié un communiqué le 15 septembre dans lequel il indique que la pandémie de COVID-19 a été utilisé pour piller et endetter encore plus le pays , ce qui a condamné à la misère les nouvelles générations. Plus de pauvreté et de mort pour le peuple, indique-t-il.
Il insiste aussi sur le fait que le système de justice répond directement aux mafias et à la corruption et fait référence au fait que la procureure générale Consuelo Porras a fait du Ministère Public un panier de crabes comme le sont aussi la Cour Suprême de Justice et la Cour Constitutionnelle.
« En 1821, les créoles ont fondé l'Etat du Guatemala pour ne pas payer d’impôts à la couronne espagnole. Aujourd’hui, deux siècles plus tard, cette oligarchie ne paye pas d’impôts. Ils sont corrompus, ils pillent nos biens et ils nous répriment, » dit l’organisation paysanne.
CODECA manifeste son indignation pour la cooptation des institutions de l’État par le crime organisé, cooptation destiné à protéger des criminels éminemment dangereux. « Ils portent atteinte de façon permanente au droit et aux vies des peuples, ils persécutent, criminalisent et répriment ceux d’entre nous qui luttent pour défendre les droits, la vie et la Terre Mère. »
Nous, les peuples et les habitants dignes du Guatemala n’avons rien à célébrer dans un bicentenaire de corruption : cela a été 200 ans de vol, d’appauvrissement, de persécution et d’assassinat. »
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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