Pérou : Vladimir Cerron dément demander l'asile politique
Le fondateur du parti Pérou libre, Vladimir Cerron a démenti être en train de demander l’asile politique après que la procureur Marie Huaman, du bureau anti-corruption de Junín, ait demandé 16 ans de prison pour lui pour la commission présumée du délit de collusion aggravé quand il était gouverneur de cette région.
Son avocat, Raul Noblecilla avait annoncé mardi qu’il n’écartait pas l’idée de demander l’asile politique pour ce qu’il a appelé une («persécution » de l’ex gouverneur de la région de Junín ne cessait pas.
« Je démens les spéculations sur une demande d’asile politique. Jamais cela n’a été abordé au parti ni dans le plan. Aujourd’hui commencent les démarches de descellement des biens saisis et la défense sera présente, » a déclaré Cerron.
Mais sa version est différente de celle de son avocat. Celui-ci avait annoncé mardi lors d’une interview avec la chaîne N qu'il n'écartait pas l'idée de demander l’asile politique pour celui qu'il défend si ce qu’il a appelé une « persécution » contre lui ne cesse pas.
La défense de Cerron a affirmé qu’elle collaborait avec les investigations dans lesquelles est impliqué son client. C’est pourquoi ils espèrent « recevoir aussi ce respect de la part des autorités. » « Si éventuellement on a une sorte de persécution totale de la part des agents étrangers à celui-ci, il est juste qu’on puisse penser à un remède comme l’asile politique, » a déclaré aussi l’avocat à RPP Noticias.
Et il a indiqué qu’il y a en plus une « pression médiatique » dans l’affaire de Vladimir Cerron qui « ne peut pas être tolérée. » « Moi, je ne peux écarter aucune possibilité, ce qui ne signifie pas qu’on soit en train de réfléchir à cela comme point de départ (l’asile politique). »
Comme on s’en souvient, la procureur Mary Huaman avait demandé le 27 août dernier une peine contre Cerron devant le cinquième tribunal pénal de Huancayo. Dans cette demande, la procureur accusait l’ancien gouverneur de la région de collusion avec des représentants d’un consortium privé pour l'attribution, fin décembre 2014, d'un projet de construction et d’amélioration de l’hôpital prévu avec un investissement de plus de 250 000 000 de sols (quelques 36,5 Millions de dollars).
La procureur a aussi demandé deux ans et 11 mois de prison pour le dirigeant de Pérou Libre pour la commission présumée du délit de malversations de fonds concernant la gestion illégale du budget destiné à des travaux de reforestation dans sa région. Cela s’ajoute à une nouvelle enquête préliminaire pour négociation incompatible présumée, après qu’on ait appris qu’il avait reçu une protection policière indue mise en place par le procureur de Junín, Carlos Mera.
Ces mesures contre lui connues, l’ancien gouverneur a publié sur son compte Twitter qu’il souffrait d’une « persécution judiciaire » et déclaré qu’on lui a ouvert « 2 procès un une semaine. » « La persécution judiciaire continue : 2 procès en une semaine. Cette fois,pour des bonifications légales qui sont payées au personnel de sécurité depuis 2 mandats avant et après le mien.»
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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